Depuis plusieurs jours, la polémique fait rage, et c'est toute la Creuse qui s'élève pour faire entendre son indignation face à l'article caricatural publié par le journal Technikart, et rédigé par Alexandre Majirus. Un article intitulé "La bouse ou la vie".
Le titre suffit de lui même à imprimer le ton du contenu de cette contribution.
Trentenaire, on peut aisément me caser parmi la catégorie des demis-vieux, ou des demis-jeunes, et je dois bien admettre, que, lecteur assidu d'un bon nombre de journaux, parmi lesquels on retrouvera notre quotidien Régional, l'Equipe, Historia, et bien d'autres encore, je n'avais jamais entendu parler de ce journal, qui s'adresse aux jeunes "branchés", appelé Technikart, avant cette sombre histoire.
Sans doute suis-je dès lors bien représentatif de cette Creuse décrite par l'auteur...
samedi 12 mai 2012
mardi 8 mai 2012
Une bien triste tragédie grecque.
Une élection peut en cacher une autre. Alors que l'élection présidentielle française a obtenu l'attention d'une immense majorité de la communauté internationale, une autre élection, capitale, elle aussi, se jouait au Sud de l'Europe.
La Grèce, enfoncée dans une crise qui semble inextricable, renouvelait son parlement, afin de tenter de se construire un Destin, un avenir.
Pas simple pour un pays astreint au régime de l'austérité, résultant de son fort endettement public, de son déficit budgétaire, de ses problèmes d'ordre structurel, et de son manque de transparence globale dans son mode de fonctionnement, particulièrement pour ce qui concerne la levée de l'impôt, et un certain panel d'incohérences douteuses, relevant ni plus ni moins d'un système frauduleux.
La Grèce, enfoncée dans une crise qui semble inextricable, renouvelait son parlement, afin de tenter de se construire un Destin, un avenir.
Pas simple pour un pays astreint au régime de l'austérité, résultant de son fort endettement public, de son déficit budgétaire, de ses problèmes d'ordre structurel, et de son manque de transparence globale dans son mode de fonctionnement, particulièrement pour ce qui concerne la levée de l'impôt, et un certain panel d'incohérences douteuses, relevant ni plus ni moins d'un système frauduleux.
lundi 7 mai 2012
François Hollande, Président de la République.
La Démocratie s'est librement exprimé, et les électeurs français ont majoritairement porté leur suffrage sur le candidat socialiste François Hollande.
Une victoire certes, historique pour la Gauche Française, mais pas aussi franche et massive que les événements, la mobilisation et les médias l'avaient imaginé.
D'autant plus que l'immense majorité des candidats éliminés du premier tour avaient fait valoir leur soutien au candidat PS ; aucun n'appelant à voter pour Nicolas Sarkozy.
Cette majorité, très relative au final, n'en demeure pas moins davantage construite sur un vote de rejet du candidat UMP, que sur un vote d'adhésion franc et massif au Président du Conseil Général de Corrèze. Une victoire d'autant plus relative que plus de 2 millions de personnes ont voté blanc en cette occasion. Un fait historique qui en dit long.
L'état de grâce est fragile, et le Président Hollande n'aura pas droit à l'erreur.
François Hollande a devant lui d'importants défis à relever. Des défis qui appellent du réalisme et de l'exigence. Si j'accorde volontiers le bénéfice du doute républicain à Mr Hollande, dans l'intérêt de notre pays, je n'en demeure pas moins intimement persuadé que le programme socio-économique de ce dernier va nourrir de profondes désillusions au sein de la population.
Des désillusions qui pourraient profondément marquer et diviser notre pays, des désillusions qui pourraient voir naître de nouveaux déçus du socialisme. Car assurément, les français ne sauraient pardonner que les promesses faîtes à coup de milliards d'euros virtuels ne soient pas tenues.
Une victoire certes, historique pour la Gauche Française, mais pas aussi franche et massive que les événements, la mobilisation et les médias l'avaient imaginé.
D'autant plus que l'immense majorité des candidats éliminés du premier tour avaient fait valoir leur soutien au candidat PS ; aucun n'appelant à voter pour Nicolas Sarkozy.
Cette majorité, très relative au final, n'en demeure pas moins davantage construite sur un vote de rejet du candidat UMP, que sur un vote d'adhésion franc et massif au Président du Conseil Général de Corrèze. Une victoire d'autant plus relative que plus de 2 millions de personnes ont voté blanc en cette occasion. Un fait historique qui en dit long.
L'état de grâce est fragile, et le Président Hollande n'aura pas droit à l'erreur.
François Hollande a devant lui d'importants défis à relever. Des défis qui appellent du réalisme et de l'exigence. Si j'accorde volontiers le bénéfice du doute républicain à Mr Hollande, dans l'intérêt de notre pays, je n'en demeure pas moins intimement persuadé que le programme socio-économique de ce dernier va nourrir de profondes désillusions au sein de la population.
Des désillusions qui pourraient profondément marquer et diviser notre pays, des désillusions qui pourraient voir naître de nouveaux déçus du socialisme. Car assurément, les français ne sauraient pardonner que les promesses faîtes à coup de milliards d'euros virtuels ne soient pas tenues.
vendredi 4 mai 2012
Choix de François Bayrou : entre Raison et Sanction ?
Les médias étaint suspendus ces derniers jours au suspense lié à la position de François Bayrou quant au second tour de l'élection présidentielle ; un François Bayrou qui avait annoncé qu'il prendrait ses responsabilités s'il ne se trouvait pas qualifié pour le second tour. C'est là, la terrible règle instaurée par la bipolarisation instituée elle même par le scrutin uninominal à deux tours.
Pesant près de 10 %, le leader centriste avait là l'occasion d'exister dans cet entre-deux tours, de pouvoir mûrir sa réflexion au travers des thématiques mises en lumière et du débat entre les candidats qualifiés.
Au final, François Bayrou, précisant qu'il ne donne pas de consigne de vote, laissant ses électeurs libres, a décidé à titre personnel de voter pour François Hollande, au nom, essentiellement, des valeurs, et non du programme. Un choix qui nourrit la polémique et autres indécisions, qui soulèvent autant d'admiration que d'interrogations.
Pesant près de 10 %, le leader centriste avait là l'occasion d'exister dans cet entre-deux tours, de pouvoir mûrir sa réflexion au travers des thématiques mises en lumière et du débat entre les candidats qualifiés.
Au final, François Bayrou, précisant qu'il ne donne pas de consigne de vote, laissant ses électeurs libres, a décidé à titre personnel de voter pour François Hollande, au nom, essentiellement, des valeurs, et non du programme. Un choix qui nourrit la polémique et autres indécisions, qui soulèvent autant d'admiration que d'interrogations.
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