Il fut un temps, pas si lointain, ou son actualité relevait du fait divers, relégué parmi les scandales des dernières pages. Aujourd'hui, il occupe le devant de la scène médiatique, les journalistes se l'arrachent, lui consacrent plus qu'un oeil curieux, lui fait occuper le terrain. Son actualité éclipse jusqu'aux grands drames internationaux, jusqu'aux classiques de notre vie politique nationale. Dans les conversations, il n'est désormais plus un sujet tabou ; son audience n'est plus souterraine, elle est publiquement assumée.
Et dans ces temps troublés où se mêlent les peurs et l'exaspération, nées de cette impuissance teintée d'incompétence à répondre avec courage, vérité et lucidité, à la crise qui nous accable, il a fait son lit sur la colère et la protestation, transformant les revendications populaires en populisme primaire.
Lui bien sûr, c'est le Front National.
dimanche 15 septembre 2013
mercredi 21 août 2013
Entre symboles et pragmatisme politique.
La fin de l'Eté qui se fait plus précise annonce la rentrée pour tous, élèves, travailleurs, et bien sûr politiques. C'est le temps des petites phrases et des postures qui s'affirment après une année qui a vu les tensions politiques s'exacerber sur le plan idéologique au point de violemment bipolariser l'opinion. Au cours d'un Eté que nos gouvernants ont voulu présenter comme studieux, une personnalité s'est clairement détachée du lot, par sa présence, par sa communication, par ses prises de positions qui, incontestablement, troublent l'équilibre traditionnel des idéologies classiques, et bouleversent l'échiquier des valeurs fondatrices des identités partisanes, si habiles à se les approprier.
Le Ministre de l'intérieur, Manuel Valls suscite ainsi autant la controverse que la popularité, ce que confirme sa première place au classement des ministres préférés des français.
Pourtant, ce dernier n'en est pas à son coup d'essai, tant dans le passé on lui a reproché des postures plutôt droitières, à contre-courant de la pensée socialiste traditionnelle, et qui apparaissent pour certains, comme des reniements qui perdent notamment les militants.
Difficile à décrypter, à faire la part des choses, entre réelle conviction, stratégie politicienne ou révolution idéologique.
Le Ministre de l'intérieur, Manuel Valls suscite ainsi autant la controverse que la popularité, ce que confirme sa première place au classement des ministres préférés des français.
Pourtant, ce dernier n'en est pas à son coup d'essai, tant dans le passé on lui a reproché des postures plutôt droitières, à contre-courant de la pensée socialiste traditionnelle, et qui apparaissent pour certains, comme des reniements qui perdent notamment les militants.
Difficile à décrypter, à faire la part des choses, entre réelle conviction, stratégie politicienne ou révolution idéologique.
vendredi 16 août 2013
Vive le vent, vive le vent d'hiver !
Ah l'Eté ! Son soleil, son ciel bleu, sa nature verdoyante, son cadre propice au bonheur... C'est la saison idoine pour les bonnes choses, et les moments agréables, la saison qui permet de décompresser, de se refaire un moral. C'est la saison des douceurs, celle où on râle moins, durant laquelle la pilule passe mieux.
C'est aussi et surtout le temps où il s'agit de profiter de la bonne humeur ambiante pour positiver en toutes circonstances. C'est dans un contexte soigneusement préparé que nos gouvernants ont agi, pour anticiper et atténuer les effets d'un Automne qui pourrait s'annoncer chaud bouillant dans le pays.
Oui, alors que notre pays s'enfonçait littéralement dans la contagieuse sinistrose, il était important de marquer le coup, qui plus est en jouant la surprise d'une bonne nouvelle pour assurer et se rassurer.
C'est ainsi que dans un premier temps, on nous annonça d'abord des signes positifs en faveur d'une reprise économique, et que dans la continuité, on annonça un inattendu rebond de 0.5 % ! Véritable rebond, durable qui plus est, ou ajustement technique ? Enfumage politique peut-être ? Tentative de décryptage.
C'est aussi et surtout le temps où il s'agit de profiter de la bonne humeur ambiante pour positiver en toutes circonstances. C'est dans un contexte soigneusement préparé que nos gouvernants ont agi, pour anticiper et atténuer les effets d'un Automne qui pourrait s'annoncer chaud bouillant dans le pays.
Oui, alors que notre pays s'enfonçait littéralement dans la contagieuse sinistrose, il était important de marquer le coup, qui plus est en jouant la surprise d'une bonne nouvelle pour assurer et se rassurer.
C'est ainsi que dans un premier temps, on nous annonça d'abord des signes positifs en faveur d'une reprise économique, et que dans la continuité, on annonça un inattendu rebond de 0.5 % ! Véritable rebond, durable qui plus est, ou ajustement technique ? Enfumage politique peut-être ? Tentative de décryptage.
mardi 13 août 2013
Le prix à payer.
A l'heure où la question de la facture et de la dépendance énergétique est de plus en plus fréquente, de nombreuses questions se posent à l'international, entre remise en question de nos modes de consommation et exploitation de nouvelles ressources, le sujet est récurrent. Parmi elles l'exploitation des gaz de schiste est sur toute les lèvres, divisant la communauté internationale, notamment pour ce qui concerne son mode d'exploitation, particulièrement polluant.
Pourtant, en dépit des incontestables méfaits et autres conséquences désastreuses de la fameuse fracturation hydraulique sur l'environnement, plusieurs pays, et non des moindres, ont cautionné ce type d'exploitation, privilégiant ainsi les velléités de quelques grands lobbys industriels à l'affut d'importants profits financiers sur un marché énorme. Particulièrement aux Etats Unis.
En France, l'exploitation de ces gaz est interdite par le législateur, même si quelques déclarations maladroites du ministre du redressement productif laissent entendre que celle-ci serait possible. Toutefois, les dernières déclarations de David Cameron sur le sujet, à l'égard de la Grande Bretagne, ne rassurent pas, loin s'en faut.
Pourtant, en dépit des incontestables méfaits et autres conséquences désastreuses de la fameuse fracturation hydraulique sur l'environnement, plusieurs pays, et non des moindres, ont cautionné ce type d'exploitation, privilégiant ainsi les velléités de quelques grands lobbys industriels à l'affut d'importants profits financiers sur un marché énorme. Particulièrement aux Etats Unis.
En France, l'exploitation de ces gaz est interdite par le législateur, même si quelques déclarations maladroites du ministre du redressement productif laissent entendre que celle-ci serait possible. Toutefois, les dernières déclarations de David Cameron sur le sujet, à l'égard de la Grande Bretagne, ne rassurent pas, loin s'en faut.
dimanche 16 juin 2013
Et maintenant... Qu'est-ce que ça change vraiment ?
C'en est fini de la Clinique associative de la Croix Blanche. Une page de notre histoire locale se tourne définitivement. Depuis une quinzaine de jours, le Centre Hospitalier est seul dépositaire de l'offre de soins en sud Creuse. Le transfert des autorisations sanitaires vers le service public est officiel depuis le 1er Juin, qui fut conduit sous l'autorité de l'ARS.
C'est la fin d'un long et éprouvant feuilleton qui aura animé Aubusson et son pourtour durant plusieurs mois. Eprouvant, parce que chacun des acteurs n'a pas été épargné durant cette affaire, menée dans la douleur : les institutionnels, sous pression, les salariés, mobilisés bien que tancés de part et d'autres, et surtout les patients, dont on a trop peu parlé, placés dans l'incertitude du lendemain.
Ne nous y trompons pas, lorsque le couperet est tombé, c'est une institution à laquelle les aubussonnais étaient très attachés qui s'est effondrée, dans une sorte d'indifférence policée. Question de dialogue, de pédagogie et d'objectivité sans doute.
C'est la fin d'un long et éprouvant feuilleton qui aura animé Aubusson et son pourtour durant plusieurs mois. Eprouvant, parce que chacun des acteurs n'a pas été épargné durant cette affaire, menée dans la douleur : les institutionnels, sous pression, les salariés, mobilisés bien que tancés de part et d'autres, et surtout les patients, dont on a trop peu parlé, placés dans l'incertitude du lendemain.
Ne nous y trompons pas, lorsque le couperet est tombé, c'est une institution à laquelle les aubussonnais étaient très attachés qui s'est effondrée, dans une sorte d'indifférence policée. Question de dialogue, de pédagogie et d'objectivité sans doute.
samedi 25 mai 2013
Secret, Hypocrisie et Vérité.
Le politique réclame cohérence et courage, mais les faits révèlent souvent une hypocrisie de forme. Ce post vient en écho au précédent qui utilisait un exemple précis fondé sur l'actualité, pour montrer à quel point notre courage politique est limité par nos intérêts diplomatiques. Il s'agit avant tout de ménager et de ne pas froisser ceux avec qui nous entretenons des relations privilégiées et convenues. Nous devons souvent nous asseoir sur nos grands principes, ceux que nous déclinons souvent à certains, mais pas à tous, avec une virulence hautaine. Le silence est le prix à payer pour l'apaisement des relations internationales. Ravalons notre fierté, souvent déplacée, et, honorablement, faisons preuve d'une nécessaire et élémentaire humilité au lieu de tenter désespérément de maintenir l'illusion d'une quelconque influence internationale fondée sur la vertu.
dimanche 19 mai 2013
Courage et Cohérence.
Le droit de chacun à pouvoir réfléchir et s'interroger est une liberté aussi fondamentale qu'inaliénable. Nul ne saurait pouvoir la soustraire à qui que ce soit, même si notre temps cultive de plus en plus la déresponsabilisation implicite qui conduit fréquemment de pseudo-élites à penser pour nous mêmes.
Penser, c'est la base même de la réflexion, celle qui permet de s'interroger ou d'interroger ; penser c'est aussi progresser et avancer. Cela exige une démarche cohérente pour être crédible, et la cohérence exige le courage de ses opinions, de sa pensée.
Le politique se doit de mettre en cohérence la parole et les actes, pour justifier de ses convictions, et par là même honorer sa valeur. La conviction, c'est l'intime, le corpus de ce qui fait la valeur d'un être humain.
Principe évident, celui qui n'assumerait pas cela, jetterai irrémédiablement le discrédit et sur la fonction et sur la condition, par essence vertueuse, de la mission publique inhérente au politique. Haute question de dignité.
C'est pour cela que je m'interroge et que mon questionnement, parfaitement légitime, me conduit à interpeller Mme Najat Vallaud Belkacem, ministre des droits des femmes et porte-parole du Gouvernement, sur un sujet précis.
Penser, c'est la base même de la réflexion, celle qui permet de s'interroger ou d'interroger ; penser c'est aussi progresser et avancer. Cela exige une démarche cohérente pour être crédible, et la cohérence exige le courage de ses opinions, de sa pensée.
Le politique se doit de mettre en cohérence la parole et les actes, pour justifier de ses convictions, et par là même honorer sa valeur. La conviction, c'est l'intime, le corpus de ce qui fait la valeur d'un être humain.
Principe évident, celui qui n'assumerait pas cela, jetterai irrémédiablement le discrédit et sur la fonction et sur la condition, par essence vertueuse, de la mission publique inhérente au politique. Haute question de dignité.
C'est pour cela que je m'interroge et que mon questionnement, parfaitement légitime, me conduit à interpeller Mme Najat Vallaud Belkacem, ministre des droits des femmes et porte-parole du Gouvernement, sur un sujet précis.
vendredi 26 avril 2013
Un pays qui part à la dérive.
Il n'est pas usurpé de prétendre que notre modèle républicain s'effondre, et que notre Démocratie est au plus mal, à tout le moins, en souffrance. Je nourris des craintes, que j'estime fondées concernant l'avenir de notre pays ; un avenir qui s'assombrit tout autant sur les plans économique et social que sur le plan de la pratique politique.
Notre pays, et il n'est pas inutile de le rappeler, gagnerait à faire preuve de davantage d'humilité en prenant conscience qu'il n'est pas forcément l'exemple qu'il prétend être en bien des domaines, et que le modèle français est loin d'être un modèle de vertu qui devrait s'imposer en référence à la face de pays dont je soutiens que nous les toisons avec une arrogance qui nous dessert aux yeux de ceux que nous appelons "nos partenaires". La France devient risée, le français, de moins en moins respectable et respecté. Ce n'est ni un fantasme, ni une vue de l'esprit, mais une réalité qui s'appréhende et se constate. Le nier, pire encore, le dénier, c'est persister dans l'illusion, sinon dans l'aveuglement.
Que pèse vraiment la France aujourd'hui ? Quelle est sa véritable influence dans le monde ? Sachant, que l'influence est à ne pas confondre avec le rayonnement, qui représente en vérité l'aura d'un passé.
Notre pays, et il n'est pas inutile de le rappeler, gagnerait à faire preuve de davantage d'humilité en prenant conscience qu'il n'est pas forcément l'exemple qu'il prétend être en bien des domaines, et que le modèle français est loin d'être un modèle de vertu qui devrait s'imposer en référence à la face de pays dont je soutiens que nous les toisons avec une arrogance qui nous dessert aux yeux de ceux que nous appelons "nos partenaires". La France devient risée, le français, de moins en moins respectable et respecté. Ce n'est ni un fantasme, ni une vue de l'esprit, mais une réalité qui s'appréhende et se constate. Le nier, pire encore, le dénier, c'est persister dans l'illusion, sinon dans l'aveuglement.
Que pèse vraiment la France aujourd'hui ? Quelle est sa véritable influence dans le monde ? Sachant, que l'influence est à ne pas confondre avec le rayonnement, qui représente en vérité l'aura d'un passé.
mardi 2 avril 2013
La République souillée.
C'est un séisme qui frappe ce jour le monde politique français, un véritable coup dur pour la République, avec les aveux de l'ancien ministre du budget Jérôme Cahuzac, concernant la dotation d'un compte à l'étranger.Une affaire mise en lumière par Mediapart, et qui avait de quoi faire trembler le Gouvernement à l'heure où l'exemplarité et l'intégrité étaient prétendument de retour au plus niveau de l'Etat.
La moralisation de la vie publique avait été placée au coeur de la campagne présidentielle, et d'aucun voulait croire en davantage qu'un voeu pieux. Force est aujourd'hui de constater une certaine forme d'impuissance dans cet exercice, victime des excès compulsifs dont est capable l'humain.
La moralisation de la vie publique avait été placée au coeur de la campagne présidentielle, et d'aucun voulait croire en davantage qu'un voeu pieux. Force est aujourd'hui de constater une certaine forme d'impuissance dans cet exercice, victime des excès compulsifs dont est capable l'humain.
mercredi 27 mars 2013
Discours du 21 Mars 2013 : Des Principes et des Valeurs.
Intervenant récemment à l'occasion de l'Assemblée Générale de l'association Aubusson Avenir, j'ai eu l'opportunité d'y prononcer un discours que je vous propose de découvrir ci-après.
Il est question d'Aubusson, du sud creusois, des territoires ruraux, mais il y est surtout question de valeurs et d'espoirs, deux notions fondamentales sur lesquelles l'avenir peut se bâtir.
Il est question d'Aubusson, du sud creusois, des territoires ruraux, mais il y est surtout question de valeurs et d'espoirs, deux notions fondamentales sur lesquelles l'avenir peut se bâtir.
lundi 18 mars 2013
Interview au Journal la Montagne.
Suite aux événements relatifs aux profondes mutations dans le domaine de la santé sur le territoire sud creusois, j'ai accordé un entretien au quotidien La Montagne, pour y exprimer mes craintes quand à l'avenir de l'offre de soins, qui peut conditionner l'avenir même du territoire.
Je vous propose de retrouver cet entretien en intégralité.
Mathieu Charvillat travaille au service radiologie de la Clinique de la Croix Blanche. Il est également administrateur de l'association qui gère l'établissement. Il considère que "la santé n'a pas de prix" et que cette évidence est aujourd'hui remise en cause par "le pragmatisme comptable, peu soucieux de l'équilibre sanitaire, social et humain d'un territoire."
Il se réjouit toutefois des efforts de l'ARS pour garantir les emplois.*
Je vous propose de retrouver cet entretien en intégralité.
Mathieu Charvillat travaille au service radiologie de la Clinique de la Croix Blanche. Il est également administrateur de l'association qui gère l'établissement. Il considère que "la santé n'a pas de prix" et que cette évidence est aujourd'hui remise en cause par "le pragmatisme comptable, peu soucieux de l'équilibre sanitaire, social et humain d'un territoire."
Il se réjouit toutefois des efforts de l'ARS pour garantir les emplois.*
mardi 5 mars 2013
La santé n'a pas de prix !
Formule classique de notre vocabulaire courant, elle est une évidence pour beaucoup d'entre nous ; une évidence que d'autres remettent dangereusement en cause. Quand le pragmatisme comptable s'en mêle, c'est tout un équilibre, sanitaire, social et humain qui peut-être remis en question. Si donc la santé a un coût pour certains, cela ne doit pas éclipser le fait qu'elle n'a pas de prix,
C'est toute la problématique des difficultés rencontrées localement par la Clinique de la Croix Blanche, et par de nombreux autres établissements, dits, de proximité, et qui, quotidiennement, rendent pourtant de fiers services à la communauté.
Plus largement, c'est l'évolution sociétale de notre conception même de ce que doit être la santé qui est l'enjeu de ce débat type. C'est au delà même de cela, la question du Destin et de l'avenir de nos territoires ruraux qui est en cause, puisque souvent conditionné par l'existence et la présence d'outils structurants.
C'est toute la problématique des difficultés rencontrées localement par la Clinique de la Croix Blanche, et par de nombreux autres établissements, dits, de proximité, et qui, quotidiennement, rendent pourtant de fiers services à la communauté.
Plus largement, c'est l'évolution sociétale de notre conception même de ce que doit être la santé qui est l'enjeu de ce débat type. C'est au delà même de cela, la question du Destin et de l'avenir de nos territoires ruraux qui est en cause, puisque souvent conditionné par l'existence et la présence d'outils structurants.
dimanche 3 mars 2013
Le jeu politique ou le sens des calculs.
La presse du jour s'est faite l'écho de la nouvelle bataille que les élus creusois s'apprêtent à mener. Une bataille pour laquelle l'ensemble du corps politique local est en accord.
Il est vrai que la question est mobilisatrice sur un sujet déterminant pour notre territoire : celui du décloisonnement.
Les creusois sont habitués à ce genre de croisade menée pour la défense de leur territoire, lorsqu'en dernier recours, celui-ci est en danger. On l'a parfaitement vu, notamment avec le combat pour la radiothérapie de Guéret, désormais entrée dans la légende de notre Département.
Et si la mobilisation populaire est toujours sincère et vertueuse, motivée par des desseins honorables qui visent au meilleur pour l'intérêt général, la mobilisation politique est parfois orchestrée différemment, entre calcul et récupération des combats.
Il est vrai que la question est mobilisatrice sur un sujet déterminant pour notre territoire : celui du décloisonnement.
Les creusois sont habitués à ce genre de croisade menée pour la défense de leur territoire, lorsqu'en dernier recours, celui-ci est en danger. On l'a parfaitement vu, notamment avec le combat pour la radiothérapie de Guéret, désormais entrée dans la légende de notre Département.
Et si la mobilisation populaire est toujours sincère et vertueuse, motivée par des desseins honorables qui visent au meilleur pour l'intérêt général, la mobilisation politique est parfois orchestrée différemment, entre calcul et récupération des combats.
lundi 25 février 2013
Aubusson, ville éternelle ; ville mortelle ?
Qui ne saurait reconnaître à ce jour la réputation mondiale d'une ville comme Aubusson ; réputation adoubée par la reconnaissance de l'UNESCO. Personne, tant l'histoire d'un savoir faire ancestral colle à la peau d'une ville qui en a fait son étendard. Aubusson au delà d'être entrée au patrimoine immatériel de l'humanité, est rentrée pour toujours dans l'Histoire grâce à la tapisserie. Passée à la postérité grâce à l'art tissé, Aubusson en a tiré ses galons de ville éternelle. Une rareté et un privilège inestimable.
Capitale mondiale de la tapisserie, Aubusson y trouve un prestige précieux, tant sur le plan identitaire que sur le plan de la renommée ; un avantage non négligeable dans sa traversée du temps et dans son adaptation aux évolutions qui y sont liées.
La question de l'essor d'Aubusson est absolument indissociable du poids de la tradition, un essor qui vit la ville de la sous préfecture de la Creuse devenir le poumon économique du département.
Capitale mondiale de la tapisserie, Aubusson y trouve un prestige précieux, tant sur le plan identitaire que sur le plan de la renommée ; un avantage non négligeable dans sa traversée du temps et dans son adaptation aux évolutions qui y sont liées.
La question de l'essor d'Aubusson est absolument indissociable du poids de la tradition, un essor qui vit la ville de la sous préfecture de la Creuse devenir le poumon économique du département.
dimanche 27 janvier 2013
La faute politique de Jean-Marc Ayrault.
Selon un relais médiatique, le premier ministre, Jean-Marc Ayrault dit espérer une forte mobilisation à l'occasion de la manifestation en faveur du mariage pour tous. Une déclaration qui à mon sens a valeur de faute politique.
Un responsable politique ne saurait soutenir un pan de la population tout en déniant l'autre.
L'instrumentalisation politique d'un débat de société qui concerne chaque composante de cette dite-société ne peut être que clivante et divisible. Il ne s'agit pas de dresser les français les uns contre les autres Monsieur le Premier Ministre, en soutenant une partie contre une autre, en soutenant une partie sans écouter l'autre, quand bien même la question soulevée relève d'un engagement de campagne.
Un responsable politique ne saurait soutenir un pan de la population tout en déniant l'autre.
L'instrumentalisation politique d'un débat de société qui concerne chaque composante de cette dite-société ne peut être que clivante et divisible. Il ne s'agit pas de dresser les français les uns contre les autres Monsieur le Premier Ministre, en soutenant une partie contre une autre, en soutenant une partie sans écouter l'autre, quand bien même la question soulevée relève d'un engagement de campagne.
mardi 22 janvier 2013
L'envers du décor.
Janvier est toujours l'occasion des bons voeux et des bonnes résolutions pour l'année entamée. C'est le temps des beaux discours et du positivisme outrancier. Ou quand les mots les plus recherchés agencés en des phrases mielleuses sonnent comme une insulte des plus ordurières à l'égard de la réalité.
Il suffit de cet optimisme béat et trompeur qui ne révèle que l'illusoire de postures démago-électoralistes qui consistent à faire croire aux gens que tout va bien dans le meilleur des mondes, que son action est efficace à améliorer le quotidien ; et l'audience de se laisser emporter par la valse des chiffres...
Ne nous y trompons pas, la teneur grandiloquente de discours dignent de la comedia dell'arte et la démesure de sommes conséquentes ne sauraient pouvoir masquer une réalité autrement moins radieuse que ce que l'on voudrait que l'on croit.
Il suffit de cet optimisme béat et trompeur qui ne révèle que l'illusoire de postures démago-électoralistes qui consistent à faire croire aux gens que tout va bien dans le meilleur des mondes, que son action est efficace à améliorer le quotidien ; et l'audience de se laisser emporter par la valse des chiffres...
Ne nous y trompons pas, la teneur grandiloquente de discours dignent de la comedia dell'arte et la démesure de sommes conséquentes ne sauraient pouvoir masquer une réalité autrement moins radieuse que ce que l'on voudrait que l'on croit.
jeudi 10 janvier 2013
Question d'utilité publique ?
L'actualité locale, particulièrement riche ces derniers temps vient de nous offrir un nouvel événement dont il convient de parler avec un intérêt non négligeable.
L'ouverture de la maison de retraite de la Courtine a fait les gros titres du canard local dans un contexte pour le moins tendu sur le Sud Creusois. Mais nous aurons l'occasion d'y revenir ultérieurement.
Intéressons-nous ici plus précisément à ce nouvel, énième, serai-je tenté de dire, EHPAD qui vient d'ouvrir en Creuse.
Projet porté par la Communauté de Communes des Sources de la Creuse, sous l'égide du Centre Hospitalier d'Aubusson, l'ouverture de cet établissement public était attendue, mais ne manque pourtant pas de soulever bien des inquiétudes et poser beaucoup de questions.
L'ouverture de la maison de retraite de la Courtine a fait les gros titres du canard local dans un contexte pour le moins tendu sur le Sud Creusois. Mais nous aurons l'occasion d'y revenir ultérieurement.
Intéressons-nous ici plus précisément à ce nouvel, énième, serai-je tenté de dire, EHPAD qui vient d'ouvrir en Creuse.
Projet porté par la Communauté de Communes des Sources de la Creuse, sous l'égide du Centre Hospitalier d'Aubusson, l'ouverture de cet établissement public était attendue, mais ne manque pourtant pas de soulever bien des inquiétudes et poser beaucoup de questions.
dimanche 6 janvier 2013
La défaite du Dogme.
Ce devait être une des mesures phares du début de quinquennat de François Hollande. Annoncée durant la campagne à grands renforts de médias et grands coups de Démagogie, l'imposition à 75 % des revenus supérieurs à un million d'Euros par an a fait couler beaucoup d'encre depuis son annonce.
Véritable coup de tonnerre dans la sphère politico-économique de notre pays, cette annonce avait déclenché beaucoup de remous, et en France, et à l'étranger. On se souviendra volontiers de David Cameron, premier minstre anglais, déroulant le tapis rouge à de potentiels exilés (réfugiés...) fiscaux, pour que ces derniers viennent s'installer de l'autre côté de la Manche.
Véritable coup de tonnerre dans la sphère politico-économique de notre pays, cette annonce avait déclenché beaucoup de remous, et en France, et à l'étranger. On se souviendra volontiers de David Cameron, premier minstre anglais, déroulant le tapis rouge à de potentiels exilés (réfugiés...) fiscaux, pour que ces derniers viennent s'installer de l'autre côté de la Manche.
mardi 1 janvier 2013
Mais quel est le problème au juste ?
Depuis quelques semaines, la presse locale fait ses choux gras sur les difficultés que rencontre actuellement Renée Nicoux, maire de Felletin sur sa commune. Une Renée Nicoux, de plus en plus contestée au sein même de sa propre majorité municipale, qui l'a récemment mis très nettement en minorité. Un geste qui semble faire consommer la rupture cinglante qui touche l'équipe de la majorité.
Une situation quasi-inédite qui inquiète et qui interroge nécessairement les observateurs quant au climat politique local, quant aux raisons profondes qui génèrent cette fronde parfaitement orchestrée.
La situation est en effet beaucoup plus grave qu'il n'y paraît pour la Sénatrice-Maire de Felletin à un peu plus d'un an des élections municipales... Tiens, tiens...
Mise en cause en raison d'une gestion financière aventureuse et déraisonnable, pour certains, Renée Nicoux semble aujourd'hui, à fortiori après sa dernière conférence de presse, plus isolée que jamais.
L'affaire dite du "Site des Granges" semble être le point d'orgue qui a fait exploser au grand jour les tensions qui animent le Conseil Municipal de Felletin depuis plusieurs mois. Mais n'est-ce pas plutôt un habile prétexte qui masquerait des réalités plus sombres et tortueuses ? N'y-a-t-il pas derrière tout cela des luttes d'influence plus obscures, des rancoeurs qui s'éveillent subrepticement. Et si le vrai problème de Renée Nicoux n'était pas à Felletin ?
Une situation quasi-inédite qui inquiète et qui interroge nécessairement les observateurs quant au climat politique local, quant aux raisons profondes qui génèrent cette fronde parfaitement orchestrée.
La situation est en effet beaucoup plus grave qu'il n'y paraît pour la Sénatrice-Maire de Felletin à un peu plus d'un an des élections municipales... Tiens, tiens...
Mise en cause en raison d'une gestion financière aventureuse et déraisonnable, pour certains, Renée Nicoux semble aujourd'hui, à fortiori après sa dernière conférence de presse, plus isolée que jamais.
L'affaire dite du "Site des Granges" semble être le point d'orgue qui a fait exploser au grand jour les tensions qui animent le Conseil Municipal de Felletin depuis plusieurs mois. Mais n'est-ce pas plutôt un habile prétexte qui masquerait des réalités plus sombres et tortueuses ? N'y-a-t-il pas derrière tout cela des luttes d'influence plus obscures, des rancoeurs qui s'éveillent subrepticement. Et si le vrai problème de Renée Nicoux n'était pas à Felletin ?
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