dimanche 18 mars 2012

Au temps et au pays des tiques et des niques...

La question technologie, et plus encore de l'innovation technologique constitue nécessairement un enjeu d'avenir, et d'avenir immédiat si j'ose dire.
En effet, l'innovation technologique est au coeur de nombre de thématiques concomitantes ; source d'essor et de progrès, elle représente également un enjeu écologique de premier ordre au travers notamment du Développement Durable.
La technologie est aujourd'hui au centre de tous les échanges, de toutes les liaisons, elle constitue un indéniable poste de compétitivité, qui focalise nombre d'investissements et d'attention.
Un thème qui n'échappe pas non plus à la campagne présidentielle, les candidats s'engageant chacun leur tour sur le sujet, comme ils s'engagent un peu à l'emporte pièce sur chaque thème que la sphère médiatique met soudainement à la mode...

François Bayrou est historiquement décrit comme un "geek" par le journaliste Claude Sérillon, car particulièrement  accroc à l'Internet et aux nouvelles technologies, particulièrement celles de l'Information.
Le Président du Mouvement Démocrate, unanimement reconnu pour être féru d'innovation technologique a d'ailleurs récemment ré-affirmé que dans la cadre de la notion de Produire, un de ses leitmotiv, "on avait trop tendance à penser industrie et agriculture, rarement au numérique. La production, c'est tout azimuts".
L'ancien ministre Alain Lambert qualifie François Bayrou de candidat des nouvelles technologies, pouvant déboucher sur la création de 700.000 emplois.

L'innovation est signe de modernité et de progrès. François Hollande, candidat du PS l'a lui aussi compris, affirmant qu'en cas d'élection, ce dernier "soutiendrait le développement des nouvelles technologies et de l'économie numérique, et organiserait avec les collectivités locales et l'industrie la couverture intégrale de la France en Haut Débit d'ici dix ans". Un engagement ferme sur le sujet au travers de ces mots.

François Hollande est Président du Conseil Général de Corrèze, au sein de la Région Limousin, tenue depuis des lustres par le PS, majoritaire et hégémonique dans chaque assemblée territoriale de la Région.
Une Région Limousin qui se fait forte de promouvoir les innovations technologiques, de soutenir les entreprises innovantes. Cette démarche est toute à son honneur, tend à prouver que la Région, et à travers elle, les trois départements qui la composent, cherche à prendre le wagon de l'innovation technologique pour appuyer sa stratégie de développement économique tout en respectant ses engagements écologiques.
L'innovation doit ainsi contribuer au développement de la Région, être un des leviers de sa croissance. Notre Région en a assurément un grand besoin pour se construire un avenir.

Sauf que... La réalité n'est pas aussi enthousiasmante que le voeu de piété formulé ; sur le seul plan économique, on assiste à une baisse du nombre d'entreprises crées (-13,6 %en 2011), une hausse du taux de chômage, passé de 5,8 % en 2008 à 8,5 % en 2011, et une baisse (légère) de l'emploi salarié (-0,3 %).
Bien sûr, il serait trop facile de tirer des conclusions exclusivement politiciennes de ces données chiffrées ; la Crise ne saurait être exonérée de responsabilité.

Mais sur ce qui est de la question de l'innovation, à proprement parler, du 19 au 25 Mars prochain, se tiennent les Portes Ouvertes de la technologie.
Dans ce cadre, partout en France se trouvent des sites à visiter, pour qui est intéressé par la question. Une question, au coeur des enjeux d'avenir comme nous l'avons expliqué.

Partout ?... Non, pas en Limousin en tous cas...

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