vendredi 31 décembre 2010

Bonne année 2011 !

Toute l'équipe de réflexion et de rédaction du blog "Démocrates en Marche !" s'associe à moi pour souhaiter à chacun d'entre vous une excellente année 2011, en espérant que pour tous, elle vous soit meilleure que 2010.

Bonne année 2011 !

Que 2011 vous apporte tout ce que vous souhaitez, vous soit profitable et favorable, qu'elle vous apporte prospérité, santé, et vous comble de tous les bonheurs possibles !

jeudi 23 décembre 2010

Chacun sa route, chacun son chemin, passe le message à ton voisin...

Il est pour le moins étonnant de constater à quel point le Centre est revenu à la mode dans les discours et autres analyses politiques.
Il n'aura échappé à personne que l'éviction des prétendus centristes du Gouvernement Fillon n'est pas étrangère à ce regain d'intérêt pour la mouvance Centriste.


Ah, ce Centre qui fait tant couler d'encre, ce Centre insaisissable que d'aucun voudrait nous faire croire qu'il n'existe pas, alors que chacun cherche à se l'approprier.

Il convient de signaler que dès sa genèse, le Mouvement Démocrate a affirmé son indépendance politique, refusant tout type d'assujettissement à l'un ou l'autre des deux autres blocs qui composent notre sphère politique, lui permettant dès lors de se définir comme un parti libre.
Ce choix d'indépendance, dont nul ne saurait contester le courage qu'a requis cette démarche à l'heure où nombre de politiciens n'hésitent pas à renier leurs valeurs et leurs engagements à des fins purement carriéristes, était certes périlleux pour exister et peser dans les grands débats d'aujourd'hui ; mais en même temps, il était le gage de crédibilité et d'honnêteté d'un Mouvement qui existe et rassemble autour de ses valeurs d'humanisme.

Alors bien sûr, le MoDem est souvent raillé et moqué par ses pairs et par les médias, mais rien ne saurait faire dévier la trajectoire d'un parti qui campe sur ses positions, et qui seul, représente un Centre réellement indépendant, et une véritable alternance politique aux différentes majorités qui se sont succédées jusqu'alors avec la même inefficacité, pour répondre à la crise économique, sociale et culturelle qui frappe notre pays.

Bien entendu, revient dans une opinion publique orientée par les médias, la sempiternelle question du positionnement du MoDem ;  réponse : au Centre ; et le Centre, c'est à droite ou à gauche ? Réponse : Au centre, car il n'est ni la droite, ni la Gauche.
Ce positionnement, qui est le socle même de la mouvance centriste indépendante, a beaucoup de mal a être entendu par nos adversaires, et a beaucoup de mal à franchir la barrière culturelle que le pouvoir s'échine à faire valoir, qu'il n'y a qu'une bipolarisation du paysage politique français, que les minorités, pour exister, doivent se confondre et s'effacer dans l'un des deux blocs. Et c'est ce pourquoi elles n'existent pas...

Quelle place pour un vrai pluralisme si les sensibilités ne peuvent s'exprimer en toute indépendance, puisque noyées soit à Gauche, soit à Droite ? Toute notre population se reconnait-elle soit à droite, soit à gauche ?
La représentation qui siège à l'Assemblée Nationale est-elle le vrai reflet de la représentativité de tous les Français ? Bien sûr que non !

Et c'est là le problème du Centre en général et du MoDem en particulier, que de n'avoir qu'une représentation dérisoire par rapport à sa représentativité potentielle et réelle. La faute au mode de scrutin qui préside à nos rendez-vous électoraux, et à ce scrutin uninominal à deux tours qui favorise nécessairement l'affrontement des deux blocs, et l'émergence d'une majorité de fait et d'une opposition de fait.

Mais cela à quel prix ? ! Au soir du premier tour des élections présidentielles de 2007, François Bayrou, pesait en volume électoral près de 19 %, soit presque autant que Ségolène Royal, candidate du Parti Socialiste. Mais que pèse réellement, dans les faits le Mouvement Démocrate à l'Assemblée Nationale par rapport au PS ? La réalité est aussi triste qu'elle est injuste et cruelle, mais elle prouve toutefois que l'électorat centriste pèse et compte, donc existe.

Le Centre est donc un enjeu de taille pour chacun des deux blocs qui peuvent y trouver les ressources pour l'emporter. Car le Centre est, quoi que l'on en dise, le courant le plus moderne, car le plus au fait des besoins de chacun dans le respect des équilibres ; c'est cela le Centrisme, c'est la recherche de l'équilibre pragmatique et consensuel entre l'efficacité, le résultat économique, et la justice sociale. Et cela, c'est une constante.

Parce que qu'on le veuille ou non, la France se gouverne au Centre, les médias sont toujours dans l'attente que le Centre se positionne soit à droite, soit à gauche. Mais en réalité, ce sont et la Droite, et la Gauche qui se recentrent toujours.
La Gauche d'aujourd'hui est-elle celle d'hier ? Raisonne-t-elle de la même manière ? Elle a ré-adapté son discours, épousé l'économie de marché.
La Droite quant à elle, parvient toujours à s'offrir une caution sociale (et morale), dans des programmes souvent très durs (Martin Hirsh).
Le Centre n'est donc ni la Droite, ni la Gauche, il pense par lui-même, indépendamment des blocs, c'est pourquoi le MoDem est l'unique représentant du Centre aujourd'hui.

Bien sûr, depuis peu, la presse s'est fait l'échos de ces personnalités qui se réclament du Centre, les Morin, Borloo, Villepin, autant de personnes qui viennent d'être boutés du Gouvernement, et qui cherchent un second souffle, en expliquant à qui veut l'entendre ou les croire, qu'ils sont les représentants du Centre, et que le Centre qu'ils incarnent, est indépendant de la Majorité Présidentielle. La bonne blague !
Qui donc pourrait accorder du crédit à ces personnalités qui se sont vendues pour un portefeuille ministériel pour les deux premiers, épousant la politique présidentielle sans jamais la contester. Et qui pourrait croire un Villepin, armé de son crochet de boucher, toujours encarté à l'UMP, plein de rancoeur et de rancune à l'égard de Nicolas Sarkozy, qui drague au centre pour tenter d'exister.

Hervé Morin


Jean-Louis Borloo

Dominique de Villepin








Qu'on se le dise, le Centre existe bel et bien, incarné en France par un seul parti politique : le Mouvement Démocrate, légitimé par son indépendance.

Pour se revendiquer au Centre, il faut prendre le risque d'être libre...

samedi 18 décembre 2010

Quand Michel Moine dézingue à tout va : les hostilités ont commencé !

La campagne officielle n'a pas encore commencé que le Maire d'Aubusson, candidat à sa propre succession au Conseil Général, démarre déjà les hostilités. Et si les premiers coups portés préfigurent déjà de l'âpreté du combat à venir, la méthode employée n'est pas des plus glorieuses, et semble traduire une volonté d'abaisser le niveau du débat pour éviter les questions qui pourraient fâcher...

La bataille des Cantonales pour Aubusson est déjà engagée...

Le Conseil Municipal d'Aubusson réunit en séance jeudi soir, a offert, encore une fois, un spectacle comme lui seul peut en distiller. Une de ces comédies de boulevards où on aime à se chamailler, et à se taper dessus, où l'on aime offrir en spectacle le burlesque de nos désaccords, jusqu'à en être parfois, (ou souvent), ridicule !

La scène aubussonnaise, déjà connue pour cela, ne se dépareille toujours pas de cette réputation sulfureuse qui lui colle à la peau, où tous les motifs sont bons pour s'opposer et se battre, jusqu'aux bites posées Quai des Iles pour ralentir la circulation... Aubusson, petit Brescello ???

Non, décidément l'opposition municipale ne joue vraiment pas son rôle. L'opposition ne doit pas être systématique, elle en devient absurde et décrédibilisée : Quel rapport entre le transfert des compétences économiques vers la com-com et... Les indemnités du Maire ... ??? N'y-avait-il pas là matière à un débat plus profond... ??? L'opposition a le devoir d'être plus subtile et constructive !

Et la majorité me direz-vous ? Et bien elle n'est pas en reste avec ses propos indécents, méprisants et quasi-diffamatoires.

Le Maire, sur son blog, qui défend la veuve et l'orphelin et pourfend le brigand et l'oppresseur, crie haro sur l'opposition en affirmant clairement et lisiblement que cette dernière est contre le développement économique, et qu'elle est anti-sociale. Autant de contre-vérités lancées sous la forme de raccourcis très généralistes pour un effet-boeuf sur la population. Toute cela parce que l'opposition municipale a voté contre une subvention, et contre le paiement des frais de notaires par la commune à l'occasion de la vente des terrains du Mont à la Communauté de Communes.

Chacun jugera dès lors en son âme et conscience de la portée et de la pertinence des propos de Monsieur le Maire à qui je rappelle que les aubussonnais, intelligents, et pleins de bons sens n'ont pas besoin de ce genre de raccourcis pour se faire leur opinion sur les choses. Ils sont parfaitement capables de juger et réfléchir par eux-mêmes. Ce n'est pas les respecter que de se sentir contraints d'user de ces procédés primitifs pour désavouer ses adversaires politiques, fussent-ils modestes, sans leur ouvrir la porte d'un droit de réponse ou de justification.

Non, les aubussonnais ne sont pas stupides, et ils n'aiment pas qu'on les prennent pour des imbéciles auxquels on doit tout expliquer simplement pour qu'ils puissent comprendre l'opinion qu'ils doivent avoir...

Ah, Aubusson la sulfureuse... La façade a beau être jolie, les murs n'en sont pas moins bien friables...

mercredi 15 décembre 2010

Inscrivez-vous sur les listes électorales !

Parce qu'en République, et à fortiori en Démocratie, le premier de nos droits consiste à dire oui, ou à dire non, consiste simplement à choisir notre Destin politique.

Ce droit de s'exprimer librement à travers les urnes est un privilège que beaucoup nous envient et que nous ne devons pas galvauder, car acquis au prix de milliers de vies humaines.

Voter est le geste citoyen le plus essentiel, le plus nécessaire. Une élection est l'occasion ponctuelle d'un rassemblement populaire pendant lequel la voix de l'opinion a le pouvoir de faire basculer le destin d'une nation ! Ne laissons pas les autres choisir et décider pour nous !

La prochaine échéance électorale qui nous concerne sont les élection cantonales de Mars 2011. Alors n'attendez pas plus longtemps. Pour avoir le droit de faire bouger les choses, allez vite vous inscrire sur les listes électorales de votre commune !

Pour être libre de choisir et de s'entreprendre !

mercredi 1 décembre 2010

Analyse du Sondage : Le cumul des mandats.

Le dernier sondage ayant trait à la question du cumul des mandats a rencontré un certain succès auprès des participants, relativement nombreux à avoir participé au débat.

Comme pour le précédent thème évoqué, une nette tendance s'est dessinée, puisque 86 % des sondés y voient une incohérence dans l'exercice de la Démocratie, 13 % allant même juqu'à y voir une personnification du pouvoir.

Seul 1 % des sondés semble ne pas désapprouver cette pratique de notre fonctionnement démocratique.

Cette tendance, particulièrement forte, traduit bien la défiance du peuple à l'égard du politique dont l'image de carriériste concentrant les pouvoirs pour mieux contrôler les réseaux semble forte. Cette pratique, particulièrement courante chez nous, où il n'est pas rare de disposer de 3 voire 4 mandats électoraux, sans compter les diverses fonctions exercées au sein des différentes commissions et autres communautés de Communes, représenterait donc une incohérence démocratique. Les gens semblent donc stigmatiser cette tendance à la professionalisation de la fonction politique, qui lui ferait perdre de sa noblesse originelle, et à la concentration des pouvoirs dans les mains d'un même et seul homme, sans contrepouvoir lui faisant face.

Dès lors, ce résultat accrédite la rumeur selon laquelle le cumulard serait loin d'être populaire. Et pourtant ! Quel étrange paradoxe avec la réalité pratique. Puisque le cumulard, en tant que tel, accroît sa popularité, et asseoit son pouvoir localement.
La pratique le prouve, car il est des personnes élues, quasi-institutionnalisées, dites indéboulonnables, à chaque coin de notre pays.

Si la théorie lui est hostile, la pratique et la loi électorale confortent le cumul des mandats, les exemples, y compris locaux, sont légions pour le prouver.
Que le cumulard se rassure, il est légalement illégitime dans son bon droit ; il a malheureusement de beaux jours devant lui.