samedi 28 avril 2012

Second tour de l'élection présidentielle : Dénier et Renier.

C'est donc bien le duel annoncé qui se tiendra à l'occasion du second tour de cette élection présidentielle, le choc bipolaire, voulu par le pouvoir médiatique, le duel qui scinde la France en deux, au lieu de la rassembler.
Nous approchons du terme d'une campagne présidentielle qui n'aura pas nécessairement passionné les foules, faute d'avoir su saisir l'enjeu historique de ce scrutin, et dont le résultat final pourrait bien menacer notre pays de multiples dangers.
Cela parce que le choix proposé est un non choix de fond, tant la vérité est absente du débat, et quand bien même la forme est différente. L'équation qui se présente aux électeurs, convaincus, comme indécis, se résume en une phrase, simple : il s'agit de choisir ici entre le déni, et le reniement.
Le Déni d'une réalité que l'on voudrait camoufler derrière des tonnes de promesses illusoires, et le reniement de valeurs qui sont l'essence même d'une Démocratie, plus encore, de la République.

dimanche 22 avril 2012

Première réaction.

"Le premier tour s'achève sur une déception quant au score de François Bayrou qui ne sera pas au second tour de l'élection présidentielle.

Une élection dont le verdict met en évidence une bipolarisation de la vie politique française, accentuée par les scores importants obtenus par les extrêmes, qui révèlent le mécontentement et la colère qui sommeillent dans le coeur de la population.

Le score du Front National est toujours aussi inquiétant que d'habitude, mais quand une mouvance dépasse régulièrement les 15 %, est-ce toujours une surprise ? C'est plutôt un constat d'échec des politiques mises en oeuvre jusque là.

Le score décevant de François Bayrou pâtit de cette bipolarisation dopée par le vote extrême qui n'a pas laissé d'espace au Centre en dépit du discours de vérité, constant, tenu durant toute la campagne.

Concernant le second tour, à titre personnel, je ne saurais pouvoir choisir entre un Hollande qui se complaît dans des promesses démagogiques intenables, dont je suis persuadé qu'elles sont illusoires et qu'elles nous conduisent droit dans le mur, et un Nicolas Sarkozy qui a douché trop d'espoirs durant cinq ans.

L'avenir paraît devoir dire que la victoire de François Hollande semble acquise, qui obligera nécessairement à une recomposition de la scène politique française, afin de créer les conditions d'une opposition cohérente et constructive face à un PS trop hégémonique, qui pourrait détenir toutes les assemblées, par la même, tous les pouvoirs. Je serai de cette opposition,au plan national comme au plan local, afin de constituer l'alternance."

vendredi 13 avril 2012

L'Europe, notre mère à tous.

Sollicité par mes collègues mosellans pour relayer une publication concernant le gel de la contribution française à l'Union Européenne, je m'exécute en toute amitié, et avec une vraie conviction européenne, de celle qui nourrit le coeur des Démocrates.
Je m'étonne toutefois que ce gel, pourtant un acte grave, n'ait pas davantage fait la une des médias, tant la mesure est riche en symbôles sur le plan  purement électoraliste. Il constitue une incontestable droitisation de la vision européenne du candidat Sarkozy, avec ce virage des plus populistes.

lundi 9 avril 2012

De la morale des uns... Et des autres...

On a démontré depuis longtemps que François Bayrou était un précurseurs, celui qui avant tous les autres avait su mettre en avant la problématique de la Dette, en ayant fait le coeur de sa campagne de 2007 ; une thématique aujourd'hui encore sous le feu des projecteurs, mais dont les responsables des différents courants politiques se sont emparés, mais avec un temps manifeste de retard.
Même chose sur le thème du produire en France ; leitmotiv du livre écrit par le leader centriste autour des deux axes clefs du redressement de la France, Produire et Instruire, ces deux thèmes ont été repris, avec moins de conviction, et de certitudes par les candidats à la Présidentielle.
La reprise de différents thèmes au coeur de la campagne bayrouiste, pourrait sonner comme un plagiat, à tel point que même le journal Le Point qualifie François Bayrou de prophète.

samedi 7 avril 2012

De la façon de jouir des choses...

Nous avons tous un rapport au bonheur ou au plaisir qui demeure subjectif, particulier et propre à chacun. Le bonheur se suffit à lui même, consiste pour chacun en l'aboutissement de ses désirs. C'est pourquoi le rapport à ce dernier demeure lié à la personnalité de chacun, et qui fait que nous en avons tous une approche différente, parfois même radicalement ; ce qui induit du plaisir à l'un peut induire du déplaisir à un autre...
D'un homme à un autre, nous ne nous réjouissons pas des mêmes choses, y compris sur ce qui pourrait rassembler un large consensus...
Ce rapport au bonheur dont on aura rapidement exploré le caractère non objectif, peut être mis en parallèle avec les notions de bien et de mal. Chacun comprendra en effet qu'il n'existe pas, pour chacun, de mal fondamentalement objectif, quand bien même les conventions tendent à encadrer ce qu'elles reconnaissent comme le mal pour mieux l'éradiquer. Mais la société tend à définir, tant bien que mal, des règles basées sur des critères objectifs, alors que le bien, comme le mal, demeurent objectivement des notions subjectives. Ce qui fait du bien à l'un peut faire du mal à l'autre...
C'est dans cet esprit, tout nourri d'interrogations que j'ai lu deux articles relayés par le quotidien local la Montagne, la semaine passée...

dimanche 1 avril 2012

La Creuse, aux mille surprises...

Une campagne électorale recèle toujours de rencontres atypiques et surprenantes, de celles auxquelles on ne s'attend pas.
Lancé dans la campagne depuis trois semaines, à mon rythme, en fonction des disponibilités que me laissent mon activité professionnelle, j'ai eu l'occasion ce matin, de bonne heure, alors que j'inondais les boîtes de St Alpinien de tracts, de faire une rencontre pour le moins étonnante, voire même stupéfiante.