Le dernier sondage ayant trait à la question du cumul des mandats a rencontré un certain succès auprès des participants, relativement nombreux à avoir participé au débat.
Comme pour le précédent thème évoqué, une nette tendance s'est dessinée, puisque 86 % des sondés y voient une incohérence dans l'exercice de la Démocratie, 13 % allant même juqu'à y voir une personnification du pouvoir.
Seul 1 % des sondés semble ne pas désapprouver cette pratique de notre fonctionnement démocratique.
Cette tendance, particulièrement forte, traduit bien la défiance du peuple à l'égard du politique dont l'image de carriériste concentrant les pouvoirs pour mieux contrôler les réseaux semble forte. Cette pratique, particulièrement courante chez nous, où il n'est pas rare de disposer de 3 voire 4 mandats électoraux, sans compter les diverses fonctions exercées au sein des différentes commissions et autres communautés de Communes, représenterait donc une incohérence démocratique. Les gens semblent donc stigmatiser cette tendance à la professionalisation de la fonction politique, qui lui ferait perdre de sa noblesse originelle, et à la concentration des pouvoirs dans les mains d'un même et seul homme, sans contrepouvoir lui faisant face.
Dès lors, ce résultat accrédite la rumeur selon laquelle le cumulard serait loin d'être populaire. Et pourtant ! Quel étrange paradoxe avec la réalité pratique. Puisque le cumulard, en tant que tel, accroît sa popularité, et asseoit son pouvoir localement.
La pratique le prouve, car il est des personnes élues, quasi-institutionnalisées, dites indéboulonnables, à chaque coin de notre pays.
Si la théorie lui est hostile, la pratique et la loi électorale confortent le cumul des mandats, les exemples, y compris locaux, sont légions pour le prouver.
Que le cumulard se rassure, il est légalement illégitime dans son bon droit ; il a malheureusement de beaux jours devant lui.
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