jeudi 27 décembre 2012
De l'idée d'un grand sud.
Depuis un certain nombre d'années, je martèle avec inquiétude l'idée d'un développement à deux vitesses concernant notre département. Un développement clivant et marqué et "dysharmonique".
Nous constatons une rupture consommée entre un nord du département plus urbain, mieux desservi, irrigué par l'axe majeur du département la N145 dont découle une activité économique certaine, qui permet une meilleure structuration du territoire, une meilleure ouverture vers les départements limitrophes. On y observe ainsi, outre la concentration de l'essentiel de l'appareil administratif départemental, un essor économique certain, un dynamisme facilité, un niveau de vie supérieur, autorisant des recettes fiscales en conséquence.
A ce "Nord", nous pouvons classiquement opposé un "Sud" plus paupérisé, moins riche en infra-structures, économiquement moins développé, avec de profondes disparités.
Il saute aux yeux du profane qui pourrait s'aventurer chez nous, qu'il existe deux Creuses, bien distinctes. Le nier serait un déni à l'égard de la réalité. Une réalité que nous ne saurions appréhender comme une inexorabilité figée et immuable.
lundi 10 décembre 2012
Mieux vaut prévenir que guérir.
La question de la démographie médicale est revenue au coeur des derniers débats nationaux. Problème visé de façon récurrente par nos gouvernants, mais trop souvent traité de façon allusive, il laisse planer la menace d'une sécurité sanitaire non assurée sur des territoires dits désertés.
La question se posait déjà de façon immédiate il y a quelques années, elle se pose maintenant de façon urgente.
Dans le cas précis, on rappellera que l'urgence n'est pas soudaine, que nous avons pendant longtemps assisté, en spectateurs souvent passifs, à un phénomène procédant d'une évolution linéaire de désertification médicale, en particulier sur des territoires en souffrance.
Nous avons été spectateurs d'un risque qui a d'abord soulevé des inquiétudes, des mécontentements puis de la colère, sans parvenir à enrayer ce phénomène, qui renvoie aujourd'hui au fait que bien que disposant d'une densité médicale parmi les plus fortes des pays de l'OCDE, l'accès aux soins est devenu de plus en plus inégalitaire suivant les territoires suscitant un risque sanitaire indéniable.
Et les perspectives d'avenir incitent à l'inquiétude, puisqu'à l'horizon 2025, nous ne compterons plus que 23.000 généralistes en France contre 56.000 actuellement. Une conséquence conjoncturelle d'une problématique structurelle, pour une vraie question de société qui engage l'avenir de notre pays.
La question se posait déjà de façon immédiate il y a quelques années, elle se pose maintenant de façon urgente.
Dans le cas précis, on rappellera que l'urgence n'est pas soudaine, que nous avons pendant longtemps assisté, en spectateurs souvent passifs, à un phénomène procédant d'une évolution linéaire de désertification médicale, en particulier sur des territoires en souffrance.
Nous avons été spectateurs d'un risque qui a d'abord soulevé des inquiétudes, des mécontentements puis de la colère, sans parvenir à enrayer ce phénomène, qui renvoie aujourd'hui au fait que bien que disposant d'une densité médicale parmi les plus fortes des pays de l'OCDE, l'accès aux soins est devenu de plus en plus inégalitaire suivant les territoires suscitant un risque sanitaire indéniable.
Et les perspectives d'avenir incitent à l'inquiétude, puisqu'à l'horizon 2025, nous ne compterons plus que 23.000 généralistes en France contre 56.000 actuellement. Une conséquence conjoncturelle d'une problématique structurelle, pour une vraie question de société qui engage l'avenir de notre pays.
dimanche 2 décembre 2012
Elémentaire, comme dirait l'autre...
Ca s'anime du côté de la cité tapissière. Le ton monte sérieusement je dirais même. Au coeur du débat, le traditionnel sujet de la piscine qui divise tant le microcosme politique local.
L'actuelle opposition avait pris les devants au moyen d'une conférence de presse qui déclencha l'ire du Maire et Président de la Communauté de Communes Aubusson-Felletin, Michel Moine.
Ce dernier répondit quasiment du tac au tac, presse écrite, radiophonique, gros titres du canard local, photo de famille (un peu forcée au passage) avec l'ensemble des vices-présidents de la com-com. N'en jetez plus ! Le Maire d'Aubusson a retrouvé de la hargne, du coffre et son sourire.
Il n'en demeure pas moins que celui-ci toujours habile à manier les mots, n'en a pas moins conservé une vraie capacité à trier soigneusement et sélectionner les informations qu'il décline dont nous devrions nous contenter sans pousser plus avant la réflexion sur les sujets engagés.
Oui, il est possible, à fortiori légitime de pouvoir s'interroger sur le bien fondé d'un discours, bien que déclamé par le tout-puissant maire d'Aubusson.
L'actuelle opposition avait pris les devants au moyen d'une conférence de presse qui déclencha l'ire du Maire et Président de la Communauté de Communes Aubusson-Felletin, Michel Moine.
Ce dernier répondit quasiment du tac au tac, presse écrite, radiophonique, gros titres du canard local, photo de famille (un peu forcée au passage) avec l'ensemble des vices-présidents de la com-com. N'en jetez plus ! Le Maire d'Aubusson a retrouvé de la hargne, du coffre et son sourire.
Il n'en demeure pas moins que celui-ci toujours habile à manier les mots, n'en a pas moins conservé une vraie capacité à trier soigneusement et sélectionner les informations qu'il décline dont nous devrions nous contenter sans pousser plus avant la réflexion sur les sujets engagés.
Oui, il est possible, à fortiori légitime de pouvoir s'interroger sur le bien fondé d'un discours, bien que déclamé par le tout-puissant maire d'Aubusson.
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