Il n'est pas usurpé de prétendre que notre modèle républicain s'effondre, et que notre Démocratie est au plus mal, à tout le moins, en souffrance. Je nourris des craintes, que j'estime fondées concernant l'avenir de notre pays ; un avenir qui s'assombrit tout autant sur les plans économique et social que sur le plan de la pratique politique.
Notre pays, et il n'est pas inutile de le rappeler, gagnerait à faire preuve de davantage d'humilité en prenant conscience qu'il n'est pas forcément l'exemple qu'il prétend être en bien des domaines, et que le modèle français est loin d'être un modèle de vertu qui devrait s'imposer en référence à la face de pays dont je soutiens que nous les toisons avec une arrogance qui nous dessert aux yeux de ceux que nous appelons "nos partenaires". La France devient risée, le français, de moins en moins respectable et respecté. Ce n'est ni un fantasme, ni une vue de l'esprit, mais une réalité qui s'appréhende et se constate. Le nier, pire encore, le dénier, c'est persister dans l'illusion, sinon dans l'aveuglement.
Que pèse vraiment la France aujourd'hui ? Quelle est sa véritable influence dans le monde ? Sachant, que l'influence est à ne pas confondre avec le rayonnement, qui représente en vérité l'aura d'un passé.
vendredi 26 avril 2013
mardi 2 avril 2013
La République souillée.
C'est un séisme qui frappe ce jour le monde politique français, un véritable coup dur pour la République, avec les aveux de l'ancien ministre du budget Jérôme Cahuzac, concernant la dotation d'un compte à l'étranger.Une affaire mise en lumière par Mediapart, et qui avait de quoi faire trembler le Gouvernement à l'heure où l'exemplarité et l'intégrité étaient prétendument de retour au plus niveau de l'Etat.
La moralisation de la vie publique avait été placée au coeur de la campagne présidentielle, et d'aucun voulait croire en davantage qu'un voeu pieux. Force est aujourd'hui de constater une certaine forme d'impuissance dans cet exercice, victime des excès compulsifs dont est capable l'humain.
La moralisation de la vie publique avait été placée au coeur de la campagne présidentielle, et d'aucun voulait croire en davantage qu'un voeu pieux. Force est aujourd'hui de constater une certaine forme d'impuissance dans cet exercice, victime des excès compulsifs dont est capable l'humain.
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