samedi 16 juillet 2016

Nice : De l’horreur de l’excès.



Bien que de temps en temps légitime, la colère est toujours mauvaise conseillère. Elle est au cœur de réactions passionnelles, souvent excessives.
Et c’est bien d’excès dont il est question autour des commentaires relatifs au drame que nous venons de vivre à Nice.
Pourtant le droit à l’excès doit avoir ses propres limites, celles de la raison. L’excès n’a que trop fait dire, par delà la colère et la tristesse que chacun peut entendre, des choses terribles, susceptibles de mettre un peu plus à mal le peu d’équilibre et de cohésion qui demeurent entre chacun dans notre pays.
Laisser entendre que le terrorisme serait exclusif, qu’il ne concernerait que nous, qu’il n’aurait qu’un seul visage, relèverait d’une contre-vérité certaine qui nierait la nature même de ce qu’est le terrorisme, quel qu’il soit. Nous sommes aujourd’hui dans un contexte de terrorisme mondialisé qui peut menacer chaque ville, chaque territoire. Aujourd’hui, nul ne semble être à l’abri.
Il est l’expression violente d’une dérive, d’excès, d’extrémismes. Le terrorisme n’est pas que fondamentaliste, ou islamiste, il a de multiples visages, mais toujours une même expression.

mercredi 9 décembre 2015

Quelle Creuse voulons nous pour demain ?

Les élus creusois doivent se prononcer sur la refonte des intercommunalités proposée par le préfet, avec un territoire découpé en 4 communautés.
Cette question était à l'ordre du jour du dernier Conseil Communautaire de Creuse Grand Sud auquel je n'ai pu participer.
J'y avais à ce titre, préparé l'intervention suivante :

Quelle Creuse voulons-nous pour demain ?

C’est là, la vraie question posée en filigrane du schéma de réorganisation des EPCI proposé par Monsieur le Préfet, et soumis à notre appréciation, comme un choix de vision à faire, qui tracera les contours de l’avenir de nos territoires.

mardi 14 juillet 2015

Un concert en question.

A Aubusson, il y a ceux qui s'affairent, et ceux qui s'agitent, ceux qui pensent, et ceux qui critiquent, et enfin ceux qui essaient, et ceux qui jugent.
Le 16 Juillet prochain, Aubusson verra l'artiste Patrick Sébastien donner un concert gratuit, en plein air, pour ce qui devrait être une grande fête populaire qui devrait rassembler, comme l'an passé avec Dany Brillant, plusieurs milliers de personnes.
Et là où tout le monde devrait se réjouir de l'impact touristique, économique et d'image pour la ville, et pour le territoire dans son ensemble, il est des voix qui s'élèvent, des mécontentements qui surgissent, des aigreurs qui se font entendre pour dénoncer ce que certains qualifient volontiers de déni culturel dans une ville d'art comme Aubusson, ou encore pour dénoncer un tarif jugé prohibitif à l'heure des grandes économies.

lundi 22 juin 2015

Démagogie, nuance et exigence...

Chaque année, en Creuse, c'est la sempiternelle ritournelle qui revient lors de chaque présentation de la carte scolaire du département.
Et chaque année, d'inexorables fermetures de classe, suivies toujours du même balai de contestations et de colère. Révolte des parents d'élèves, colère des élus, occupations de classe, opérations escargots, toute la panoplie de la manifestation de base est passée en revue, classiquement. Toutes les colères se comprennent et se respectent.
La ruralité, telle qu'elle est perçue et vécue ici, est particulièrement sensible à la gestion de ces questions, jugées, à juste titre, essentielles quant au devenir de nos territoires.
Il est vrai que l'école symbolise, à elle seule, la jeunesse et le dynamisme ; elle est souvent décrite comme un indispensable poumon pour un village et une communauté, garante de la vitalité du monde rural. Pour s'en convaincre, il suffit d'écouter attentivement l'éternel refrain qui accompagne les fermetures de classe et les disparitions d'école, qui sont décrits comme la mort des villages.