mardi 14 juillet 2015

Un concert en question.

A Aubusson, il y a ceux qui s'affairent, et ceux qui s'agitent, ceux qui pensent, et ceux qui critiquent, et enfin ceux qui essaient, et ceux qui jugent.
Le 16 Juillet prochain, Aubusson verra l'artiste Patrick Sébastien donner un concert gratuit, en plein air, pour ce qui devrait être une grande fête populaire qui devrait rassembler, comme l'an passé avec Dany Brillant, plusieurs milliers de personnes.
Et là où tout le monde devrait se réjouir de l'impact touristique, économique et d'image pour la ville, et pour le territoire dans son ensemble, il est des voix qui s'élèvent, des mécontentements qui surgissent, des aigreurs qui se font entendre pour dénoncer ce que certains qualifient volontiers de déni culturel dans une ville d'art comme Aubusson, ou encore pour dénoncer un tarif jugé prohibitif à l'heure des grandes économies.

lundi 22 juin 2015

Démagogie, nuance et exigence...

Chaque année, en Creuse, c'est la sempiternelle ritournelle qui revient lors de chaque présentation de la carte scolaire du département.
Et chaque année, d'inexorables fermetures de classe, suivies toujours du même balai de contestations et de colère. Révolte des parents d'élèves, colère des élus, occupations de classe, opérations escargots, toute la panoplie de la manifestation de base est passée en revue, classiquement. Toutes les colères se comprennent et se respectent.
La ruralité, telle qu'elle est perçue et vécue ici, est particulièrement sensible à la gestion de ces questions, jugées, à juste titre, essentielles quant au devenir de nos territoires.
Il est vrai que l'école symbolise, à elle seule, la jeunesse et le dynamisme ; elle est souvent décrite comme un indispensable poumon pour un village et une communauté, garante de la vitalité du monde rural. Pour s'en convaincre, il suffit d'écouter attentivement l'éternel refrain qui accompagne les fermetures de classe et les disparitions d'école, qui sont décrits comme la mort des villages.

lundi 25 mai 2015

La politique, autrement...

Lorsque je me suis éveillé aux questions politiques, c'était lorsque j'ai vu s'élever un souffle nouveau, désireux de porter une troisième voix, modérée, consensuelle, fondée sur une approche philosophique non sectaire, rassembleuse.
Ce courant, magnifié par le score réalisé par François Bayrou aux élections présidentielles de 2007, ambitionnait dans son sillage une vision politique nouvelle qui brise la routine des alternances classiques qui bercent notre histoire.
Il s'agissait de casser les lignes traditionnelles entre ce que l'on appelle communément Droite et Gauche, concepts érodés dont les antagonismes savamment entretenus nous ont conduit à maintenir un modèle figé, monolithique, non représentatif des courants d'idées qui traversent notre pays.
Ce choix du MoDem, il s'est fait naturellement, comme une évidence, sans l'ombre d'un doute, puisque conciliant une vision transparente de la pratique politique, et faisant la synthèse entre justice sociale et efficacité économique, simplification administrative, modernisation de l'appareil d'Etat.

samedi 18 avril 2015

Le vote obligatoire : l'abolition d'un droit.

Depuis des années, il ne se passe plus une seule élection sans que l'on ne fustige la constance d'un taux d'abstention pour le moins élevé en France. En moyenne, c'est près d'un électeur sur deux qui ne se déplace pas aux urnes. Ce faisant, c'est la valeur même d'une élection qui est en jeu, la légitimité même de ceux qui sont élus, avec moins de la majorité du corps électoral.
C'est ainsi que l'Assemblée Nationale est constituée à 98 % d'élus de deux blocs (PS - UMP ) qui ne représentent que 40 % des électeurs...
L'abstention, premier parti de France ! La phrase est régulièrement prononcée, mais pour s'en convaincre davantage, il faudrait que les diagrammes sur lesquels apparaissent les résultats les laissent apparaître en calculant le score de chacun non pas par rapport aux votants, mais par rapport aux inscrits... Chacun y gagnerait en mesure et en humilité...
Dès lors, il est bien gentil de fustiger cette abstention perçue comme une faute citoyenne, comme une ennemie de la Démocratie, mais pour initier son recul, encore faudrait-il pouvoir, objectivement, la comprendre, en saisir les causes. Car l'abstention n'est pas une cause, c'est une conséquence, ce n'est pas une maladie, c'est un symptôme.