C'en est fait des Cantonales de 2011, et les urnes ont rendu leur verdict hier soir, en accouchant d'un verdict des plus improbables, qu'aucun aubussonnais n'aurait pu prévoir à l'avance.
Le Canton d'Aubusson a basculé dans l'opposition, Michel Moine ayant été battu par Jean-Marie Massias d'une voix ! Incroyable pour chacun, imprévisible pour la majorité, qui il y a deux mois encore aurait volontiers parié sur une élection du maire d'Aubusson dès le premier tour. Un maire qui aura peut-être payé la suffisance avec laquelle il aura abordé cette campagne électorale, se gonflant des certitudes liées à un bilan médiocre. Un maire qui aura surement payé le cumul de mandats exercés, conférant certes toutes compétences et tous pouvoirs, mais également toutes responsabilités dans l'exercice de ces derniers.
L'analyse des résultats tend à prouver qu'en effet Michel Moine a souffert de la confusion des genres, celui-ci étant régulièrement battu dans les communes jouxtant Aubusson, et faisant partie de la Communauté de Communes. L'intercommunalité comme tendon d'Achille ? Très certainement. Une remise en question de la gestion municipale ? Egalement, après dix ans d'exercice d'un pouvoir, l'usure liée à l'impuissance et l'insuffisance a fait son oeuvre.
Sur la campagne en elle-même, le Maire d'Aubusson a sans doute péché par orgueil ne délivrant qu'un message aux allures d'auto-satisfaction, visant l'adoubement de la population, sans se soumettre à la remise en question personnelle, et à l'exercice critique de l'opinion publique. La grande leçon a retenir est que rien n'est jamais acquis d'avance, et qu'un fossé s'est peut-être creusé entre Michel Moine et la population, à partir d'une incompréhension quant aux besoins et aux attentes réels des aubussonnais, et au manque de considération qu'ils ont pu légitimement ressentir.
Nous passerons bien sûr au dessus des bassesses et attaques personnelles, cela fait partie du folklore local en matière politique.
Mais il serait réducteur de ne concevoir le résultat d'hier qu'au travers de la défaite de Michel Moine, car c'est bien Jean-Marie Massias qui a gagné l'élection cantonale. Certes d'une voix...Trop peu pour que la différence soit réellement marquée, diront certains. Mais il n'est pas de petites victoires, et celle d'hier a prouvé combien chaque voix pouvait être importante dans le cadre d'un scrutin, combien une seule voix pouvait suffire à faire la différence.
Jean-Marie Massias, qui a fait campagne sur l'indépendance de sa position a su rassembler davantage, délivrer un message d'optimisme, en rupture avec le fatalisme qui nous est d'habitude servi, a construit un programme cohérent et structurant pour notre canton. Il a trouvé dans son succès l'échos à la campagne de proximité qu'il a mené.
La victoire d'hier est également une victoire collective, celle d'un front d'opposition uni, par delà les clivages partisans, qui savent tout autant diviser dans les mauvais moments.
Oui, chacun a su se nourrir de ses différences pour construire un édifice commun bâti sur le socle du bon sens, dans l'intêrét général des habitants du canton.
Cette logique de rassemblement trans-partisan, clairement exprimée, notamment à l'occasion du meeting de Mr Massias, devant plus d'une centaine de personnes, par ma voix, a su trouver toute sa pertinence et toute sa cohérence à travers le remarquable travail d'équipe orchestré par les trois candidats d'opposition, dans le cadre de "l'Union pour l'avenir d'Aubusson".
L'union a clairement su faire la différence, a surfé sur cette vague de dynamisme insuflée au terme du premier tour.
C'est une victoire aussi pour nos valeurs de rassemblement et d'indépendance, bien loin du sectarisme partisan. Il est en effet incontestable que les voix rassemblées sous la candidature MoDem ont joué un rôle important et déterminant dans ce second tour.
Au delà de la victoire de Jean-Marie Massias, il s'est passé quelque chose de fort le 27 Mars 2011, que personne n'oubliera jamais, et qui, espérons-le saura construire l'avenir que la région d'Aubusson mérite. Car l'Union a prouvé que rien n'était impossible, que même les prétendus indéboulonnables peuvent être déboulonnés.
Mais il n'est déjà plus temps de se complaire dans la victoire. Du travail attend.
Quelle vilaine phrase d'introduction : 2 fois verdict sur la même ligne et un pléonasme pour couronner le tout !
RépondreSupprimerHeureusement que ce n'est que de la politique !
Le père Charvi
Bien joué en effet. Diantre, quelle faute de goût inhabituelle. On voit que la fatigue est au rendez-vous.
RépondreSupprimerOn a surtout vu que pour ses premiers pas en politique, M.Charvillat s'est déjà brulé les ailles...
RépondreSupprimerEt oui vous êtes déjas griller! Faire alliance avec un UMP et un Divers Droite ( divers donc y compris FN...)pour faire tomber un PS...
A trois contre un! pour un résultat bien moyen...
J'ai voté pour vous au 1er tour, croyant que jeune, vous pouviez être différent. Et bien non, vous êtes comme celui que vous avez écarté. Prêt à tout (et surtout n'importe quelle alliance) pour arriver a votre but. Pas trés jolie tout ça. C'était donc la 1ERE fois que je votais pour vous et se fut la dernière...On est pas pret de m'y reprendre...
dites donc anonyme!!! vous avez vu où l'étiquette UMP j'ai pas vu M.Teyton est de Droite il ne se cache pas mais il n'est pas UMP je crois même qu'il n'a jamais eu de carte . De plus dire que oles divers droite englobe le FN vous allez pas vous faire que des amis c'est l'étiquette de bon nombre de maire de petite commune. Quant au positionnement de Mathieu je crois qu'il a clairement expliqué M Moine lui ayant fermé la porte et la discussion sur le programme ayant eu lieu. Vous attendez quoi d'un candidat Modem? qu'il ne se positionne pas ? qu'il choisisse la gauche?
RépondreSupprimervous ressemblez plutôt à un électeur de gauche déçu.
Cyril,
RépondreSupprimer1- F.Bayrou lui même a expliqué que son parti ne donnerait aucune consigne de vote, M.Charvillat lui l'a fait.
2- Que croyez vous que les électeurs du FN ont fait? Qu'ils ont voté Moine?
3- M.Charvillat c'est fait prendre au jeux de l'UMP, il c'est fait embobiner par M. MASSIAS et M.TEYTON comme un bleu. Moine l'a provoqué, la seule réponse de Mathieu a été celle d'un écolier: Aller pleurer dans les bras de Massias et Teyton. A trois on est plus fort!!
Mais en faisant celà, il a nié ses convictions politique qui sont celle du MODEM.
4- Mme Legros (supléante/remplaçante) de m.Teyton est membre de l'UMP.
Le seul lien politique figurant sur le site de M.Teyton est vers celui du député local UMP.
Une ancienne elecrice de M.Moine ayant voté MODEM au 1er tour et nul au second tour.
Je me permets de reprendre la main sur le débat du positionnement.
RépondreSupprimerMa candidature procédait d'une opposition que j'ai voulu marqer localement, car ne me satisfaisant pas sur le plan du contenu structurel pour un territoire qui souffre de carences récurrentes que nul n'a jamais su/voulu/pu guérir...
Ma candidature et le programme qui s'y rattachait faisait apparaître la nécessiter de structurer pour respecter un équilibre, sanitaire et social pour notre canton, réduire la fracture entre la Creuse du nord, desservie et développée, et la notre, celle su sud, quine cesse de s'appauvrir...
La politique menée par le sortant ne répondait pas à mon sens aux besoins de la population, même si je n'ai pas la prétention de détenir la Vérité Absolue.
Ne pas se positionner sur ce sond tour, où les enjeux ne sont pas politiques, mais locaux, pour lesquels le bon sens doit prévaloir, aurait été conforter Mr Moine et sa politique. Il n'y avait rien de concret, ni de structurant en elle.
Mon soutien à Jean-Marie Massias ne procède pas d'un positionnement à droite ou à l'UMP, cela relèvre de l'interprétation, mais d'un choix sur le projet qui m'apparaissait le plus cohérent et le plus concret possible.
Quel intêrét personnel pouvais-je bien y trouver ? Je ne suis pas un carriériste politique.
Mon positionnement est ma ligne demeurent transpartisans, qui plus est localement, où il faut aller par delà les idéologies pour rassembler sur des projets structurants.
Nous ne pouvons pas à notre échelle parler de politique pure : le socialisme d'hier est-il toujours celui d'aujourd'hui ? N'a-t-il pas évoluer au diapason de l'économie de marché ? Ne s'est-il pas droitisé ou plutôt recentré ?
Souvenez-vous Jospin... Voyez Strauss-Khan...
Tout à votre disposition pour discuter tout cela .
Pour en revenir au positionnement sur le second tour, j'ai précisé soutenir Mr Massias tout en laissant les électeurs, propriétaires de leur voix, libres et responsables de leur choix.
RépondreSupprimerEn cela, je n'ai pas donné de consignes de vote, indiquant simplement mon point de vue sur les candidats encore en lice.
Et je peux vous garantir ne pas être allé pleurer dans les bras des uns et/ou des autres.
anonyme je ne repondrais qu'au 2- Matheiu ayant fait réponse au reste et il est le mieux placé pour le faire. Les électeurs du FN ont fait comme un français sur 2 ils sont restés chez eux je ne vois pas comment un Divers droite pourrait les séduire. le vote FN est un vote de rejet des autres partis et je le vois et l'entend tous les jours ses voix viennent de partout y compris de l'extrême gauche.
RépondreSupprimervous pensez que Mathieu a été manipulé et bien réponse lors des prochaines échéances.