dimanche 6 mars 2011

L'impuissance et l'athéisme ont ceci de commun qu'ils conduisent tous deux à la provocation.

Oui, la provocation, l'arme préférée d'un Michel Moine en perte de vitesse qui n'a d'autre alternative que d'en user et d'en abuser, prouvant sa superficialité afin de faire réagir momentanément les gens (Danielle Arbid). Un véritable aveu d'impuissance. De là à dire que Michel Moine est impuissant, il n'y a qu'un pas que le raisonnement inductif franchirait allègrement ; mais je ne m'aventurerais pas sur ce terrain là...

Alors oui, Michel Moine dispose de cette liberté de provoquer, comme moi, celle d'objecter (Bernard Pivot). Mais à quoi bon sinon de perdre du temps et d'éluder les vrais questions, les débats de fond qui concernent cette élection cantonale.

Le provocateur est un dénonciateur qui cherche à susciter la réaction afin d'en profiter (Ylipe) odieusement. Mais quel procédé éhonté, trahissant la faiblesse d'un discours érodé, serment creux et vide de sens concret.

Michel Moine est un provocateur habile qui ne manque pas de talent. Sa plume est aussi riche que les plaidoyers de son bilan sont pauvres. Le talent n'est pas inné, il se travaille, s'entretient quotidiennement.Cet art de la provocation rhétorique dont dispose Mr Moine est le fruit d'un vrai labeur. Mais la provocation, si bien travaillée, quand elle est voulue, n'a pas gand intérêt (Max Monnehay).

Alors à quoi bon berner les gens en s'astreignant à répondre à ses pitreries granguinolesques qui ne satisferont que ceux qui n'ont rien d'autre à faire qu'à se sustenter du parfum de scandale d'habitude dévolu aux tabloïds.

Je ne tomberais pas dans ce jeu là pour satisfaire la mégalomanie d'un homme qui doit prodigieusement s'ennuyer et être en mal d'imagination pour tomber si bas ; à un niveau où je n'aurais pas cru qu'il chuterai : celui du caniveau.

Oui, je suis déçu par le politique que je croyais ambitieux, animé par la flamme, et dont les gesticulations trahissent davantage la crainte et l'absence de sérénité que la certitude. Peur et vanité.
Celui qui passe davantage de temps à se justifier qu'à proposer doit certainement avoir beaucoup sur la conscience à se faire pardonner...

L'homme est si faible par nature, excusons le. Mais parce que Michel Moine est un homme, alors il est aussi dans sa nature d'être faible. Dommage qu'il n'y ait que lui qui ne le sache pas...

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