Question tout à fait légitime au regard des commentaires de la presse locale à l'égard du dernier Conseil Municipal de la Ville. Et pourtant, au menu de la soirée, le débat d'orientation budgétaire, un sujet au potentiel incontestablement polémique.
Nous semblions nous diriger, comme de coutume en terre aubussonnaise, vers une énième empoignade, dans le droit fil de nos querelles séculaires et légendaires. Mais que nenni !
Oui, Aubusson, la passionnée sulfureuse où il n'est pas besoin d'un gros brasier pour enflammer la cité, où les discussions politiques suffisent à éveiller cette belle endormie, aurait peut-être changé après le coup de tonnerre des dernières cantonales.
Effectivement, la presse s'est fait l'échos de discussions courtoises entre la majorité et l'opposition, d'un large consensus, d'échanges constructifs dans le cadre de ce Débat d'Orientation Bugétaire. Si l'opposition a formellement voté contre, ce n'était, semble-t-il, vraiment que de pure forme.
Aubusson aurait-elle adopté dès lors l'attitude du rassemblement consensuel par bon sens ?
Mais, chassez le naturel, et il revient au galop. En effet s'ensuivit une discussion houleuse sur les débats qui nourissent le blog de l'opposition, sur lequel il semblerait que la calomnie s'allie à l'injure, même s'il me paraît très exagéré au regard de ce qu'il se passe ailleurs, de dire que ces commentaires en question sont ignomineux. Avant de juger de ce qui se pratique chez les autres, regardons d'abord chez soi...
Oui, il fallait bien qu'Aubusson retombe dans ses travers, dans ses luttes intestines, et ses bagarres de cour de récréation. Sans cela Aubusson ne serait pas vraiment Aubusson, l'impétueuse, pour laquelle chacun se bat hardiement.
Alors bien sûr, le fameux recours de Michel Moine ne pourra qu'agrémenter des discours déjà pimentés, même si la règle veut que ce dernier, de forme, soit intenté de façon tout à fait légitime.
Vous pensez bien, être défait d'une voix seulement, diront certains...
Mais pas sûr que dans le contexte actuel, cette initiative ne soit pas perçue comme l'ultime réaction d'un mauvais perdant qui se rêverait martyre, mais qui ne serait que victime...
Oui, Aubusson sera toujours Aubusson, avec sa tapisserie, sa tour de l'horloge, ses grandes et inimitables bagarres politiques. Mais c'est peut-être aussi ce qui la rend si attachante, bien que des fois énervante, c'est peut-être aussi pour ça que nous l'aimons tant.
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