- Chapitre Intercommunalité.
Au sortir de deux conseils communautaires décrits comme importants, le Président de la Communauté de Communes Aubusson-Felletin se fait fort d'avoir fait voter le Compte Administratif de 2010, mais également le budget de 2011 à l'unanimité.
Les chiffres présentés témoignent en effet de la bonne santé financière de la Com-Com, dévoilant un nouvel excédent financier.
Toutefois, il eut été encore plus sincère d'évoquer les futures perspectives fiscales pour les communes concernées, qui laissent augurer un avenir beaucoup moins flatteur...
Bien évidemment, il est facile de parler d'unanimité et d'absence de velléité de départ de la Com-Com, lorsque l'on sait notamment que la prise en charge des frais d'entretien de voirie est très importante, en particulier pour nos petites communes rurales, dont les budgets municipaux ne sauraient supporter de telles charges... Bref, cela pour dire, qu'ici comme ailleurs, il est des unanimités, beaucoup moins unanimes qu'il n'y paraît... Une tendance étayée par l'édition locale du journal La Montagne, décrivant Aubusson comme "un repoussoir" faisant peur aux autres Com-Com qui ne pensent qu'à une seule chose : "ne pas la rejoindre" !
La raison : "la crainte des dépenses à venir..."
- Participation à la Communauté d'Agglomération de Guéret.
Si le volume d'habitants semble entrer en cohérence avec l'idée que l'on peut se faire en matière de communauté d'agglo, il paraît néanmoins difficile d'envisager que cette dernière s'étende sur 43 kms à son sud... D'autant qu'il existe des différences importantes, tant sur le plan culturel, géographique que structurel entre les deux zones qui paraissent difficilement compatibles dans une telle structure.
Par ailleurs, pas certain non plus que les acteurs économiques locaux ne comprennent cette démarche et y voit une quelconque cohérence, pouvant légitimement interpréter cela comme une mise en vassalité d'Aubusson vis à vis de Guéret.
Plus troublant encore, ce soudain revirement de position... En effet, dans la presse locale (20/12/2010), au coeur de l'hiver dernier, Michel Moine se faisait le défenseur "d'un développement harmonieux du territoire, s'opposant à la vision qu'ont certains, à Guéret notamment d'un Sud Creusois réduit à sa seule fonction résidentielle (...) Il n'est pas normal de concentrer toute l'activité économique de la Creuse en bordure de la N145."
Le maire d'Aubusson, dans un courier adressé au préfet en date du 15 Novembre 2010, précisa en outre que "si la RN145 est un vecteur incontestable d'irrigation, notamment économique du Nord du département, je m'interroge sur la pertinence de tout y concentrer, notamment les équipements structurants pouvant contribuer à un développement harmonieux du territoire".
Si j'adhère complètement à ces propos qui relève du bon sens, et de la justice, et de la cohésion sociale, qui se faisaient l'echos de la volonté d'un développement local, "autonomisé", je m'interroge désormais sur ce revirement qui demande certains éclairages. Est-ce là le reflet d'une incapacité à répondre à cette problématique ? Est-ce la traduction d'un manque cruel d'imagination, d'idées... de moyens... Ou y-a-t-il des raisons plus tortueuses et obscures ? Ou alors, notre édile aurait-il perdu la Foi ?
Affaire à suivre...
- La Cité de la Tapisserie.
Un choix de raison et économique qui semble relever du bon sens, représentant en effet une économie chiffrée de l'ordre de 3 millions d'Euros par rapport à l'usine Sallandrouze. Un choix vivement contesté une fois n'est pas coutume, par Michel Moine, entré dès lors en conflit ouvert avec l'Etat, mais également avec le Conseil Régional, et le Conseil Général.
Le Maire d'Aubusson fustige ce choix qu'il qualifie de "déplorable", dénonçant un contexte de voie d'accès interdisant l'accès des bus et la bonne circulation des véhicules des visiteurs, et précisant également l'impossibilité de réalisation des parkings nécessaires. Or nous rappellerons volontiers qu'un parking doit être édifié sur l'esplanade Charles de Gaulle, située à moins de 300 m du site, et qu'il existe également un parking à la Gare Routière, où se garent d'ailleurs les bus touristiques, situé lui à 500 ou 600 m du site. Une distance qui ne semble pas particulièrement rédhibitoire pour la fréquentation touristique. Par ailleurs, cette implantation peut permettre aux touristes de déambuler en ville et découvrir les trésors de notre centre-ville.
Chacun comprendra dès lors la pertinence de ce choix, d'un point de vue économique et stratégique. Michel Moine l'avait d'ailleurs lui-même bien compris, puisque dans sa première mouture, il avait défendu l'hypothèse de ce site. Un nouveau revirement qui laisse songeur...
- Cérémonie du souvenir de la déportation.
Cette cérémonie est d'une importance qui ne se justifie même pas, en raison du devoir de mémoire collectif qui nous incombe.
Le poids de l'histoire est écrasant. C'est à partir d'hier que se construit l'avenir, et il est capital pour le futur de se souvenir et de mesurer les horreurs et erreurs d'autrefois, afin de ne pas les répéter. C'est là un devoir auquel nous ne pouvons nous soustraire. Visiblement, ce n'est pas le cas pour tout le monde...
Eh bien, je crois que tu as tout dit Mathieu,
RépondreSupprimerla mémoire et l'imagination ne sont pas n'est pas les points forts de MM.
Claude Teyton
bonjour
RépondreSupprimerapprenez à vérifier vos sources avant de dire n'importe quoi.Qui prétend que la cité de la tapisserie coûtera moins cher sur le site choisi.Vos amis,le conseiller général sortant.Cela est "complétement" erroné car il ne s'agit que du budget de la première tranche des travaux colossaux annoncés.
Les chiffres annoncés, l'ont été par voie de presse sans que ceux-ci soient officiellement contestés.
RépondreSupprimerPar ailleurs, des restructurations sur l'existant sont toujours moins coûteuses que le neuf.
Maintenant, en complément d'information, vous avez la possibilité d'établir votre vérité et annoncer les montants pour chacun des projets. L'avenir infirmera ou confirmera.