Michel Godet |
Un grand merci également à Mr Michel Pinton, ancien maire de Felletin, proche de Valéry Giscard d'Estaing et Membre fondateur de l'UDF, d'avoir su convaincre son ami Godet d'être présent à cette occasion.
Michel Pinton |
Loin d'avoir signifié quelconque accointance politique à l'égard de notre mouvement, Michel Godet a toutefois fait montre d'un positivisme réel et sincère, de celui qui nous anime quant aux destins de nos territoires et notre confiance en l'avenir.
Pour l'auteur de Bonnes Nouvelles des Conspirateurs du Futur, "il n'y a pas de territoire sans avenir, mais des territoires sans idée."
Fort en gouaille, Michel Godet n'a pas cessé d'insister sur la nécessité qu'il y a, pour construire l'avenir, d'une part, de sortir de la tutelle exercé par l'Etat sous la forme de l'assistanat inhibateur de velléités, et d'autre part de valoriser les atouts dont nous disposons localement pour amorcer le développement de nos territoires. L'initiative doit être encouragée. Cet encouragement doit se manifester non pas en soutenant ce qui est en difficulté, mais en soutien à l'activité, novatrice, constructive, durable, prospective.
Autant de notions qui composent également le message d'espoirs et d'envie que nous nous efforçons de véhiculer quotidiennement. Car pour nous, le point de non retour n'existe pas, et qu'il n'y a pas de fatalité à vivre en Creuse et à croire en l'avenir de nos territoires.
Dans son discours, Michel Godet insiste particulièrement sur des valeurs fortes telles que l'éducation qui doit jouer un rôle moteur, car l'échec soclaire est créateur d'exclusion sociale, au même titre qu'une intégration non réussie des populations immigrées dont il rappelle que la France en a besoin mais dans l'hypothèse où son intégration est bien faite, précisant par ailleurs que si notre pays présente un taux de natalité parmi les meilleurs en Europe, il le doit essentiellement à la population immigrée qui compose 25 % de ce taux, d'où l'enjeu représentée par cette part de notre population.
L'éducation, un enjeu prioritaire pour notre pays, qui dessinera l'avenir des générations futures, un vrai cheval de bataille dont notre Mouvement s'est par ailleurs fait l'échos.
L'économiste relève également que la France vit largement au-dessus des ses moyens, s'est fourvoyée avec la dévalorisation de la notion de travail, n'hésitant pas à taper et remettre en question les 35 heures, précisant malicieusement que "les richesses sont imposées, générées par le travail, mais que le temps libre, lui, n'est pas imposable..." Michel Godet stigmatise donc le manque de compétitivité de la France, dû au manque de travail réalisé par les français.
L'auteur en profite également pour égratigner avec son franc parler coutumier les hommes politiques français qui "manquent de courage et de bon sens".
Voici encore deux notions qui nous sont proches, entre l'audace que nécessite la situation de nos territoires, et plus généralement de notre pays, et le bon sens qui doit prévaloir dans les choix que nous opérons.
Au final, des choses très simples, mais si vraies. Le discours de Michel Godet remet en question très clairement nos modes de consommation, et cette société de loisirs qui s'est dessinée, appuyant la nécessité de faire des économies à tous niveaux, nous propose de mener sur la base de cas concrets, d'histoires particulières, une véritable révolution culturelle pour revaloriser la notion de travail et gagner en compétitivité à l'échelle internationale, d'accompagner les projets et en finir avec la mise sous perfusion que représente l'assistanat, encourage les savoirs-faires locaux, érige en dogme le positivisme dont nous devons faire preuve à chaque instant, porteur d'enthousiasme et d'espoirs.
En résumé, Michel Godet nous demande d'avoir de l'espoir, et de nous appuyer sur des valeurs.... Cela n'est pas sans me rappeller quelque chose....
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