Les dates de cette élection partielle ont été fixées officiellement au 25 Septembre prochain pour le premier tour, et au 02 Octobre pour le second tour.
Michel Moine, qui s'estime toujours floué à décidé de déposer un référé devant le Tribunal Administratif pour repousser le calendrier.
C'est dans ce contexte que j'ai été sollicité par la Presse locale afin de donner mon opinion sur l'ensemble de la situation :
Sur l'organisation d'un nouveau scrutin : "Je me félicite de l'organisation rapide d'un nouveau scrutin qui permettra de trancher définitivement une situation aux allures de mauvais feuilleton qui lasse l'opinion publique locale.
En outre, cette nouvelle élection permet à la population de ne pas se voir confisquer la sanction du débat démocratique par un accès de juridisme."
Sur le référé de Michel Moine : "Je juge la demande hors de propos ; non pas pour des raisons juridiques que je peux comprendre, mais pour des raisons éthiques : une élection n'est pas affaire de juristes.
Lorsque l'on se réclame du respect de la Démocratie, on ne s'en remet pas aux juges ! Il n'y a pas à avoir peur de s'en remettre au jugement des citoyens dans le cadre d'une élection ! Seuls les électeurs sont habilités à choisir et à légitimer."
Sur mes intentions pour la nouvelle élection : "Sur ce point, je crois qu'il est important de revenir à la Genèse de la situation ; je rappelle à ce titre qu'en Mars dernier, une élection initiale a eu lieu, que celle-ci a vu la victoire du sans étiquette Jean-Marie Massias face au socialiste Michel Moine, qui consécutivement à cela, a déposé un recours devant le Tribunal Administratif de Limoges au motif de procurations parvenues hors délais. La juridiction Administrative a entendu cette requête, et a légitimement procédé à l'annulation du scrutin dans son entier.
On passera rapidement sur les suites juridiques apportées par Mr Moine auprès du Conseil d'Etat, saisi à son tour, pour comprendre qu'à la base, quand bien même l'ensemble de l'élection est annulée, le fondement du premier recours concernait le résultat du second tour.
Tout cela pour dire que j'ai pris ma décision au nom de la Raison et de la Cohérence ; candidat désigné par le Mouvement Démocrate pour le scrutin de Mars dernier, le jeu électoral m'a conduit à l'élimination au terme du permier tour, qualifiant en finale Jean-Marie Massias et Michel Moine. Dès lors, moins de six mois après ces joutes, par respect pour le choix opéré par les électeurs qui sont les garants de la Démocratie, je n'ai pas jugé opportun, pertinent et honnête intellectuellement de faire à nouveau acte de candidature à l'occasion de cette cantonale partielle précisément.
Pour autant, j'entends être présent sur d'autres scrutins et d'autres débats locaux à l'avenir."
Mon attitude sur le nouveau scrutin : "Sur cette question, il conviendra déjà de savoir qui sera candidat à cette élection, ouverte à toute candidature. Jean-Marie Massias le sera à nouveau. Quant à Michel Moine, partisan d'Arnaud Montebourg qui milite pour le non cumul des mandats, il n'est pas certain, au nom de la cohérence idéologique, celui-ci soit présent.
Je rappelle ne pas être propriétaire des voix du moindre électeur, et je trouve l'idée de consigne de vote particulièrement désuète. J'estime les électeurs, libres pour leur voix, et responsables de leurs choix.
Ma position est personnelle, n'engage que moi, et en rien, le Mouvement Démocrate. C'est ainsi que j'ai pu constater, en toute objectivité, que Mr Massias était particulièrement impliqué dans ses fonctions, et plein de bonne volonté à l'égard du canton, autant de vertus premières qui font la qualité d'un élu. Dès lors, mon suffrage se portera vraisemblablement sur ce dernier."
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