samedi 28 avril 2012

Second tour de l'élection présidentielle : Dénier et Renier.

C'est donc bien le duel annoncé qui se tiendra à l'occasion du second tour de cette élection présidentielle, le choc bipolaire, voulu par le pouvoir médiatique, le duel qui scinde la France en deux, au lieu de la rassembler.
Nous approchons du terme d'une campagne présidentielle qui n'aura pas nécessairement passionné les foules, faute d'avoir su saisir l'enjeu historique de ce scrutin, et dont le résultat final pourrait bien menacer notre pays de multiples dangers.
Cela parce que le choix proposé est un non choix de fond, tant la vérité est absente du débat, et quand bien même la forme est différente. L'équation qui se présente aux électeurs, convaincus, comme indécis, se résume en une phrase, simple : il s'agit de choisir ici entre le déni, et le reniement.
Le Déni d'une réalité que l'on voudrait camoufler derrière des tonnes de promesses illusoires, et le reniement de valeurs qui sont l'essence même d'une Démocratie, plus encore, de la République.
Sarkozy / Hollande, le second tour classiquement entrevu et plébiscité par les médias aura bien lieu. C'est le rendez-vous du système, entre ceux qui se sont alternativement partagés le pouvoir sur les trente dernières années, ceux, qui, se partagent tant d'échecs et à qui l'on doit la situation inquiétante dans laquelle se trouve notre pays, la crise internationale n'étant surtout qu'une circonstance aggravante.

Une situation dramatique, sciemment passée sous silence par les deux candidats qualifiés, au mépris du devoir de vérité et de transparence qu'incombe leur responsabilité de présidentiable, pour l'un, de Président sortant pour l'autre.
C'est là, le classicisme du système que de rentrer dans la surenchère de promesses électorales, parmi les plus intenables ou pire encore, les plus mensongères, car dénuées de conviction.

Voici la réalité de ce sprint électoral vers l'Elysée qui manque tant de sincérité, et de cet équilibre entre pertinence et cohérence qui doit guider toute campagne programmatique.

D'un côté François Hollande, l'illusionniste. Celui qui a mis de côté son inclination progressiste, pour épouser les vieux démons socialistes, ceux d'une générosité démagogique, dévastatrice à terme.
Certains observateurs reprochaient à Mr Hollande de ne pas être suffisamment de Gauche, d'avoir une image trop sociale-démocrate. Force est pourtant de constater que ce dernier a sérieusement ré-orienté sa posture, piégé par l'important volume électoral de Jean-Luc Mélenchon.
Le président du Conseil Général de Corrèze a beau sembler serein, l'inquiétude et le trouble peuvent être de mise ; une mauvaise gestion de son budget de campagne paraît traduire une fébrilité que l'on décrira toutefois comme relative. Pour autant, serait-ce un signe avant-coureur... Le temps le dira, encore qu'il paraît possible de préfigurer certaines tendances du quinquennat Hollandais. En effet, la cellule de chiffrage de l'Institut de l'Entreprise, a estimé à près de 12 milliards d'Euros, les mesures non financées dans le programme socialiste.
Le bon sens paysan m'interroge du fin fond de ma Creuse : Mr Hollande, avec quel argent comptez-vous payer ces 12 milliards d'Euros de promesses électorales non financées de votre programme ?

Sur la question de la dette publique, violon d'ingres de François Bayrou, enfin remise au goût du jour, une nécessaire maîtrise des comptes publiques est à envisager, qui consiste en la réduction des dépenses publiques, tout en y associant de nouveaux prélèvements... Taxer le grand capital comme Mélenchon, l'appelle de ses voeux ? Peut-être, mais pour autant difficile à envisager face à un monde de la Finance, rassuré à Londres, alors même que le candidat PS le désignait comme son seul adversaire, qu'il entendait mâter...
Il ressort à ce sujet du programme socialiste un flou persistant quand à l'effort de redressement budgétaire que François Hollande entend soutenir... Un effort, estimé par les experts à près de 104 milliards d'Euros.
Flou toujours quand au moyen de contenir la croissance de ces dépenses publiques, induites par des engagements fermes quant au recrutement envisagé dans la fonction publique, quant à la revalorisation du traitement des fonctionnaires et quant à l'arrêt de l'application du non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite.

Un projet PS qui repose en outre sur des hypothèses de croissance plus qu'optimistes qu'aucun expert ne se risque à confirmer.
La vérité fait mal. Une vérité que certains commencent à entrevoir à demi-mot, qui plus est lorsque Jean-Marc Ayrault, premier-ministrable déclare sur BFM TV : "les français vont devoir faire des efforts, beaucoup d'efforts...". Certes, le mot rigueur n'est pas prononcé, mais on en est pas loin. Dommage que François Hollande ne se soit pas fait l'écho, plus tôt dans la campagne de ces gros efforts ; dommage aussi qu'il se soit laissé aller à ce flou artistique concernant le financement de ses promesses qui visent à ré-enchanter le rêve Français ; une France déjà désargentée, et qui risque le désenchantement. Dommage que François Hollande se révèle maître dans l'art de l'esquive. Dommage qu'il soit déjà prisonnier de la rue. Le réveil risque d'être douloureux pour ceux qui croient en cette illusion, les déçus du socialisme risquent de lourdes déceptions devant cette escroquerie qu'on leur propose de valider.
Pour ma part, j'ai déjà exprimé qu'à la vente de rêve, je préférais nettement le don de l'espoir. Il n'est donc pas que le projet qui soit sujet à caution à Gauche, où le socialisme demeure inconsistant, qui ne sait toujours pas se renouveler.

C'est là le grand problème socialiste que d'avoir des ambitions plus hautes que les capacités. Car sur le fond, le socialisme n'est pas condamnable, recherchant comme chacun, le bonheur universel, et l'égalité pour tous. Mais c'est bien connu, pour que le socialisme domine le monde, il faudrait que les socialistes n'existent pas.

Chez Nicolas Sarkozy, la problématique est différente. Si les questions de cohérence et de pertinence se posent également, elles le sont néanmoins dans des proportions moins idéologiquement démagogiques.
Là aussi, il apparaît des promesses non financées, mais dans une moindre mesure, comme il apparaît également des recettes surestimées.
Cependant, la vrai faiblesse de Nicolas Sarkozy, c'est sa solitude. Une affirmation qui pourrait surprendre, mais pourtant... Sur les huit candidats éliminés, qui le soutien sur ce deuxième tour ? De là à dire qu'il y a une coalition officieuse anti-Sarkozy, il n'y a qu'un pas à faire.

Un isolement qui tient à une pratique du Pouvoir abusive, maintes fois dénoncée, qui tient à un climat affairiste qui creuse le lit du désamour de la population, qui tient en des promesses non tenues et des espoirs déçus de tous ceux à qui le Président-candidat avait martelé : "je ne vous mentirai pas ! "
Le doute qui habite l'électeur lorsqu'est évoqué Nicolas Sarkozy est légitimement fondé, tant les motifs de satisfactions, à son égard, sont rares sur les thèmes qui sont chers aux français, qui sont au premier rang de leurs préoccupations quotidiennes : le pouvoir d'achat, la lutte contre le chômage, contre la précarisation du travail, de l'école, du système de santé, des conditions de vie en général. Un bilan non épargné par les polémiques douteuses. La lucidité voudrait que l'on reconnaisse un certain constat d'échec au terme de ce quinquennat qui aura vu de surcroît la dette exploser, en dépit de certaines réformes structurelles.

Une solitude qui n'est pas exclusivement liée à ce bilan que la Crise Internationale aura également contribuer à ternir, mais qui est aussi liée à une forme de reniement des valeurs républicaines, exprimé au travers d'une dérive droitière et populiste, latente durant la mandature (Discours de Grenoble), exacerbée depuis le début de l'entre-deux tour et le score important obtenu par Marine Le Pen, candidate d'un Front National revenu au premier plan de l'échiquier politique. On constate en effet que Nicolas Sarkozy flirte dangereusement avec des thématiques chères aux électeurs frontistes, afin de les séduire, de les convaincre, de les mener dans son giron, car seuls soutiens potentiels pour le second tour.
Une grave erreur s'il en est. Car c'est oublier trop facilement que si l'extrême droite est forte, c'est essentiellement parce que la Droite Républicaine a été faible ; si l'extrême droite est forte, c'est parce qu'il y a un échec de la politique menée durant cinq ans, qui a creusé les inégalités, les injustices, qui n'a su répondre à la crise économique et sociale qui génèrent les peurs dont se nourri le FN. Sans échec des courants républicains, les extrêmes (car l'analyse vaut aussi pour l'extrême gauche) seraient marginalisés. Ce n'est pas ce défi, si important pour la République, que tente de relever le Président Sarkozy, empêtré dans une opération séduction désespérée, une radicalisation de ses positions, qui ne laisse aucun espoir tangible. Nicolas Sarkozy, peut-être sans le vouloir, est dans une posture historiquement similaire à celle d'un 21 Avril à l'envers, tant il cristallise le rejet sur sa personne.
Une attitude qui crispe au sein de la Droite, où l'on tente d'afficher l'unité derrière le candidat UMP, mais où les dissensions idéologiques s'affirment de plus en plus : tour à tour De Villepin, puis Jean-Pierre Raffarin ont marqué leurs désaccords et leurs différences, envers cette Droite en perte de dignité. La défaite de Nicolas Sarkozy pourrait bien signifier l'explosion de l'UMP, entre modérés et radicaux.

Au final, aucun des deux candidats ne semblent avoir pris la mesure des enjeux de l'élection présidentielle, une élection qui devra néanmoins accoucher d'un élu. Et la victoire de François Hollande, plébiscité par les sondages, les médias, et porté par un courant massif anti-Sarkozy, semble acquise. Non pas au titre d'un vote d'adhésion, mais davantage comme un vote de rejet, de celui qui confère une légitimité aussi fragile que relative. Une élection dont je demeure persuadé qu'elle nous conduira droit dans le mur, et qui devrait voir à terme un PS hégémonique à tous les niveaux : dans les exécutifs locaux, au Parlement à la Présidence de la République... Une situation de déséquilibre qui nous placera sous le joug du tout socialisme.

Tout l'enjeu politique de l'après 6 Mai consistera en la reconstruction d'une opposition, équilibrée, cohérente, crédible et digne ; une opposition modérée, humaniste qui passera nécessairement par la ré-émergence des valeurs centristes. Parce que Gouverner c'est prévoir, qu'on se le dise : c'est dès aujourd'hui que se construit demain.

10 commentaires:

  1. On peut ne pas être d'accord sur certains points du programme de François HOLLANDE,mais un programme cela s'améliore face aux réalités,d'ailleurs Angela MERKEL l'a bien compris car elle se rapproche des propositions du candidat de la Gauche et du Centre Gauche sur l'Europe.Par contre on ne saurait souscrire à la dérive ultra droitiére de Nicolas SARKOZY qui ne se contente pas de s'adresser aux électeurs du Front National,ce qui n'a rien d'anormal,mais n'hésite pas à reprendre plusieurs de ses théses xénophobes.
    J.F KAHN soutien de François BAYROU l'a bien compris en appelant à voter pour François HOLLANDE,non par conviction,mais pour mettre fin à cette dérive,inadmissible pour tous ceux qui se réclament de Jean JAURES,de CLEMENCEAU, de De GAULLE,de Robert SCHUMAN,de MENDES FRANCE
    Il est une ligne rouge qu'un républicain ne doit pas franchir et Nicolas SARKOZY l'a franchie allégrement
    En 2002,j'ai voté sans hésitation pour Jacques CHIRAC au second tour. Je considére que l'attitude de Nicolas SARKOZY,ses propos ne sont plus conformes à l'intérêt de la démocratie et qu'il ne doit en aucun cas être réélu.

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  2. Mathieu CHARVILLAT29 avril 2012 à 10:20

    Juste un petit point Robert,

    Je pense qu'un programme ne s'améliore pas en fonction de la réalité. Je pense qu'il doit être bâti conformément à la réalité.

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  3. Sarkozy est seul et temps mieux!!
    Hollande, lui, est plutôt bien entouré, il semble pouvoir fédérer plusieurs courant politique: NPA, Frond de Gauche, Lute Ouvrière et surtout Europe Ecologie dont plus personne ne parle ( l'écologie) alors que ce sera LE DEFI majeur des décennies à venir!!!
    Vous semblez oublier que dame nature est en train de boulverser bien des données dont plus personne ne parle. Ce sont les prochaines sécheresses, les prochaines famines, les prochains mouvements sismiques,les prochains tsunamis, les prochains accidents nucléaire qui feront les prochains grands flux migratoires...et ni le cac 40, ni les grands maitres de la finance, ni les fachos etc.... n'y pourront quelque chose.
    Hollande a au moins le mérite de s'y être intéressé au travers de ce pacte qu'il a signé avec Europe Ecologie.
    Et que penser de ces agriculteurs qui déversent des tones d'engrais chimique et de pesticide dans nos prés, qui ainsi poluent les nappes phréatique, déciment les abeilles, produisent de la merde, pleurent les subventions Européennes à la moindre "calamité" agricole et aujourd'hui votent FN!!

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  4. Mathieu CHARVILLAT29 avril 2012 à 16:49

    Stéphane,

    Je vous recommande de duivre le lien suivant pour comprendre les tenants et aboutissants de l'accord conclu entre le PS et EELV.

    http://democrate23.blogspot.fr/2011/11/du-compromis-la-compromission.html

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  5. Entre nous Mathieu, je prefère un PS qui pactise(qui magouille si vous voulez) avec les verts, plutôt qu'un UMP qui aimerait bien en faire autant avec le FN...
    Les idées et projet sont loin d'être les mêmes...
    A mon tour je vous invite à lire cet accord (26 pages mais ça ce lit bien) parce que quoi que vous en disiez cet accord existe bel et bien et nous sommes loin des discours de haine et de peur que distille le FN et l'UMP. Il y a dans ce texte un réel projet et une autre vision d'avenir.

    http://www.edgarie.fr/media/02/00/2011704874.pdf

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  6. Je me méfie des programmes de tous les programmes,certes dans une élection présidentielle il est indispensable que les candidats indiquent une direction comme le fait François HOLLANDE: réduire les déficits tout en maintenant la croissance et répartir les efforts le plus justement possible,mais il est bien évident qu'en raison des circonstances le progamme peut être modifié.
    En 2007 Nicolas SARKOZY avait dit qu'il voulait réduire le chômage à 5 %,chercher la croisance avec les dents,on a vu e qui en est résulté.

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  7. Mathieu CHARVILLAT1 mai 2012 à 12:15

    Et oui Robert,

    Les promesses des politiques n'engagent que ceux qui y croient. L'échec de Sarkozy est évident, en matière de lutte contre le chomage, de croissance, et de pouvoir d'achat. L'échec de Hollande le sera peut-être tout autant dans l'hypothèse de son élection. Et que diront les français, que dirons-nous, que direz-vous ?

    Un pays se gère comme un bon père s'occupe de sa famille ; en bon père de famille, je m'efforce de ne pas promettre ce que je ne peux pas faire, et de tenir au mieux les engagements que je prends. Cela s'appelle le pragmatisme. L'amour ne s'achète pas avec des rêves, il se gagne à l'aune de sa droiture, du respect de ses engagements.

    Il est tellement facile de bercer les gens d'illusion en leur vendant du rêve.

    La France est aujourd'hui dans le même état qu'une famille étranglée par le surendettement. Pas sûr que les huissiers laissent cette famille acheter du rêve avec des moyens dont ils ne disposent pas.

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  8. Je vois que nous entamons un dialogue de sourd, pour ma part je préfère ceux qui me vendent du rêve et de l'espoir à ceux qui veulent m'imposer le cauchemard, l'austérité, la peur, l'antisémitisme, l'hostilité, la discrimination et j'en passe...
    La crise à bon dos, pour ma part et comme pour beaucoup d'autres, cela fait 30 ans que la crise est là. Ca fait plus de vingt ans que je bosse, et ça fait plus de vingt ans que j'ai toujours aurant de mal à boucler les fins de mois. "La crise" cette "crise" n'est pas la notre (celle des petites gens)c'est celle des Etats et du monde financier.
    Comment peut on croire qu'un pays soit proche de la récession lorsque ce même pays à les moyens de faire la guerre pendant des années à grand coups de centaines de milliards de Dollars/Euros? Ce sont des malades comme Bush et Sarkozy qui ont plongé le monde dans cette torpeur.
    C'est juste une question de choix.
    Combien coûte la présence des troupes Française en Afghanistan depuis 2001??????
    D'après Liberation 1,3 million d'euro PAR JOURS!!!!!!Faites le calcul!!!!

    Source: http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2010/09/la-guerre-en-afghanistan-co%C3%BBte-13-million-par-jour-aux-contribuables-fran%C3%A7ais.html

    Comme me disait il y a peu de temps André Chanderngor:
    "En politique tout est possible: croissance ou récession, union ou division, partage ou concentration des richesses, c'est juste une question de choix".

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  9. Mathieu CHARVILLAT1 mai 2012 à 18:54

    Justes remarques Stéphane.

    La crise a souvent bon dos pour justifier les échecs des uns et des autres. 30 ans de crise, et l'alternance de Gouvernements de Gauche et de Droite (plus de Droite que de Gauche ). Même si pour un certain nombre? 1981 reste l'élément déclencheur de nombre de nos problèmes.

    Cependant, au jour d'aujourd'hui, avec les ressources d'information dont nous disposons, il n'y a pas de surprise à avoir, et j'ose espérer ne pas entendre de la part de la future équipe de François Hollande, la sempiternelle : "la situation est plus grave que nous pensions..."

    Ce que j'entends c'est qu'il n'est pas bon, ni honnête de trahir l'espoir que l'on fait naître dans le coeur des gens. Il est nécessaire de rendre compte de la situation de notre pays dans un souci de transparence et de vérité avant de les faire rêver.

    Il n'est rien de pire que l'espoir déçu. Et si Hollande échouait... Que penserez-vous ? Que penseront les français ? Quel exutoire ? La rue, le vote extrême ?

    Le rêve n'est pas l'espoir. Ce sont deux concepts différents. Je préfère l'espoir au rêve. Parce que l'espoir se donne, alors que le rêve se vend. Mais à quel prix ?

    Promis Stéphane, je lis le lien sur l'accord PS-EELV et vous en rends compte au plus tôt. ;-)

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  10. François BAYROU vient de prendre une décision courageuse il déclare qu'il votera à titre personnel pour François HOLLANDE parce qu'il considére que la position ultra droitiére de Nicolas SARKOZY est contraire à ses valeurs et à celles de son Mouvement.
    Il est temps que se constitue au centre et centre gauche une nouvelle force politique pour que la Véme République dépoussiérée puisse faire face aux défis qui attendent la France.

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