Marielle De Sarnez en visite en Creuse.

L'eurodéputé Robert Rochefort avait déjà publiquement fait valoir son soutien à Patrick Aïta. Cette fois, c'est au tour de Marielle De Sarnez d'afficher son appui. Cette dernière, en visite en Creuse est venue s'exprimer devant les médias creusois pour ré-affirmer et son soutien et la confiance qu'elle tient en Patrick Aïta, qui de son propre aveu ferait "un excellent député pour la Creuse et les Creusois".

C'est à Aubusson que Marielle de Sarnez a fait escale à l'occasion de sa visite en Creuse ; "une ville superbe qui doit valoriser son savoir faire, qui est à la croisée des chemins, entre épouser un Destin d'avenir tout en s'appuyant sur l'héritage de son Histoire."

Après une visite de la ville, un arrêt sur les ruines du chapitre pour apprécier le panorama local, l'eurodéputée MoDem s'en est allée à la rencontre du personnel de la Clinique de la Croix Blanche, "un établissement importantissime qui dispose de la seule offre médico-chirurgicale sur un rayon de 40 Kms."

Reçue par Olivier Robert, le directeur de l'établissement, Mme De Sarnez a pu apprécier l'implication des personnels présents dans leur mission. "Des gens adorables et dévoués", tout en ciblant les difficultés structurelles qui touchent au domaine de la santé en Sud Creuse. "L'établissement couvre un périmètre géographique important, il est important qu'il dispose des moyens de remplir son action convenablement."

Reconnaissant qu'un établissement de santé est un outil structurant pour un territoire rural, qui "sécurise et rassure une population", elle explique cependant qu'il est important de "mutualiser les moyens et les compétences".  Le rapprochement hôpital / clinique, au travers du GCS est une bonne chose, pourvu que chacun travaille en symbiose. Ce sera le moyen de mener une action pérenne. Dans cette optique, "l'affrontement public / privé est dépassé. Il faut apprendre à travailler ensemble, parce que nos moyens ne nous permettent plus d'avoir un empilement des structures, mais plutôt une juste répartition territoriale des infrastructures et des personnels."

Après avoir salué les médecins , qui purent expliquer à loisir les difficultés et la richesse d'exercer dans le monde rural, la vice-présidente du Mouvement Démocrate se dirigea à la rencontre des médias creusois  à St Georges la Pouge en compagnie de Patrick Aïta.

S'exprimant au sujet du candidat centriste, Marielle de Sarnez considère qu'il ferait un excellent député pour la Creuse "tant ces qualités humaines sont grandes. L’écoute, le dialogue avec les autres, l’attention aux plus faibles et la concrétisation de nombreux projets qu’ils soient professionnels ou associatifs," autant de qualités qui définissent cet   humaniste.

Sur le climat sociétal et politique, l'eurodéputée explique l'intérêt d'une Force Centrale :

"Notre société a un grand besoin d’apaisement. Cela fait plus de trente ans que deux grands partis se partagent le pouvoir à tour de rôle, dans un affrontement perpétuel droite/gauche. Cette guerre des deux camps qui dure nous a fait prendre un retard considérable dans les investissements d’avenir dont nous avons besoin. Notre pays a besoin de changer, d’entendre autre chose que les 2 sons de cloches traditionnels.

Le Centre pour la France se veut une force centrale, réformiste."


"Plus de 400 candidats en France se présentent sous cette appellation. Et cette diversité : car il n’y a pas que des candidats encartés MoDem, mais aussi comme ici en Creuse, des candidats de la société civile, c’est une grande richesse."

Si les premiers pas du Président François Hollande n’appellent pas de remarque particulière pour Marielle de Sarnez,  il va par contre être confronté dans peu de temps avec la réalité économique qui va apparaître au grand jour à la publication du rapport de la cour des comptes. 
"La situation de notre pays va imposer que les forces politiques s’unissent devant les difficultés, plutôt qu’elles ne s’affrontent. Et le Centre est le seul capable de remplir cette fonction car il n’appartient ni à un camp, ni à un autre. Nous aurons besoin de majorités d’idées et non de majorités de partis. Et la candidature de Patrick AÏTA, ici en Creuse, va dans ce sens avec la volonté d’une bonne gestion (en père de famille) afin d’éviter la gabegie et les gaspillages qui se sont accumulés depuis des années."


Patrick Aïta faisant du désenclavement une autre de ses priorités, il s'exprima sur la nécessaire ouverture aux nouvelles technologies et à l'accès haut débit pour devenir attractif et favoriser le développement économique du territoire.

"Dans notre territoire rural, l’équipement numérique à haut débit doit être une priorité en tous les points du territoire pour le désenclaver. Que ce soit comme argument pour attirer des entreprises car ce lien leur est indispensable pour « Produire en Creuse », mais aussi en matière d’éducation avec le cartable numérique pour nos enfants et enfin en matière de santé avec la télémédecine qui a un avenir important surtout en période de désertification médicale."

Et Marielle De Sarnez de conclure sur le contexte politique local, exhortant à voter en faveur du candidat centriste : "si l’on regarde le bilan des deux députés sortants, Patrick AÏTA, en tant que Maire, assure que Jean AUCLAIR a été d’une grande aide pour l’aboutissement de nombreux dossiers, alors que par ailleurs on lui a tourné le dos. Le futur député de la Creuse devra être le député de tous les Creusois et non le député d’un camp. Dans ce sens, la candidature de Patrick AÏTA apparaît comme celle qui peut le plus rassembler, de part son positionnement central, mais aussi de part ses qualités de gestionnaire et humaines."