Photos : Soazig de la Moissonière. |
Accueilli par une centaine de personnes, le Président du Mouvement Démocrate eut droit à un bon bain de foule avant de prendre la parole.
Photos : Soazig de la Moissonière. |
Le Président du MoDem, rappelant qu'il a toujours tenu cette ligne d'indépendance à l'égard de l'UMP, "le seul choix possible", si difficile à tenir, mais gage d'honnêteté, de crédibilité et d'intégrité. Ce dernier, en dépit d'une relative traversée du désert a toujours maintenu courageusement le cap sans céder aux intimidations.
Une partie de l'auditoire, attentif et concentré. |
Par ailleurs, le béarnais a rappelé que la France ne pouvait se gouverner que dans l'équilibre que propose le Centre, qui a vocation a rassembler, stigmatisant les divisions de la Gauche "Qu'y-a-t-il de commun entre Strauss-Khan et Mélenchon ?" et les excès et dérives d'une fange de la Droite.
François Bayrou a également dénoncé l'actuelle loi électorale "injuste", qui ne permet pas une juste représentativité des français à l'Assemblée, même si cette injustice touche ses ennemis, en particulier les extrêmes, militant de fait pour un scrutin proportionnel. "Je préfère combattre le Front National à la tribune que de le voir cheminer souterrainement."
François Bayrou devant les militants. |
François Bayrou, sur une question liée à l'Afghanistan a rappelé avec émotion une rencontre avec le Commandant Massoud, "désespéré, parce que personne ne le soutenait", boudé par les autorités françaises et reçu au Parlement Européen par ce dernier. Massoud qui se faisait à l'époque l'échos de l'émergence d'une vague terroriste dans son pays, et assassiné quelque temps plus tard (09 septembre) "signal du déclenchement des événements du 11 Septembre."
Le béarnais, qui avait voté, comme parlementaire l'intervention française a fait part du fait qu'à ses yeux, l'assassinat d'Oussama Ben Laden, sécurise les choses, mais reste favorable à une transition ordonnée du pouvoir aux Afghans, déplorant toutefois les pertes françaises sur ce conflit.
Sur le sujet Khadafi, le Président du MoDem s'est exprimé en faveur d'une issue rapide et favorable, précisant toutefois qu'il n'aurait pas fait l'erreur d'accueillir le dirigeant lybien à Paris.
Sur ces dernières précisions à l'égard de l'actualité internationale, François Bayrou acheva cette rencontre en partageant un pot offert par l'équipe du MoDem 23, en compagnie de ses supporters, fédérés autour de leur président, pour l'avenir de notre pays.
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