Sujet vaste, épineux, sensible et jugé prioritaire par le leader du Mouvement Démocrate, ce dernier a ainsi pu dialoguer avec différents acteurs locaux de la question qui n'ont pas manqué de faire valoir leur ressenti sur le travail quotidien, et leur inquiétude sur le devenir de l'instruction.
François Bayrou, dans les salons de l'hôtel Auclair. |
Ce dernier s'est en effet ému de l'image de défiance à l'égard des enseignants, réduits par l'opinion, à la grossière caricature du temps de travail et des vacances scolaires. C'est oublier la valeur de l'engagement de ces derniers à l'égard des enfants dont ils ont la charge ; mais c'est aussi mésestimer la quantité de travail nécessaire, et la somme de temps à y consacrer. Simplement pour dire que nombre d'enseignants apprécieraient d'être aux 35 heures.
Parallèlement à ce constat, s'est greffée la problématique des conditions de travail et des suppressions de poste. Les enseignants ne seraient aujourd'hui plus en mesure d'exercer leur métier de façon optimale, et répondre aux besoins grandissants des enfants.
Pour François Bayrou, l'Education Nationale est le service public le plus important, il conditionne l'avenir des enfants, des territoires, du pays. Ce dernier, lui-même ancien enseignant, a déploré que le travail réalisé par les enseignants ne soient pas valorisés, eux qui doivent être défendus, regrettant que ce ministère ne soit pas confié à un membre de ce corps, ayant l'expérience du sujet.
Le Président du MoDem, en échos aux dires des intervenants, dénonça également la baisse des moyens humains et financiers mis à la disposition de l'Education Nationale afin que cette dernière puisse remplir sa mission.
François Bayrou avec la présidence collégiale du MoDem 23 | . |
Tous ces faits qui sonnent comme un réquisitoire vis à vis des gouvernants qui ne semblent pas prendre la mesure de la problématique scolaire, et du fait que l'école française ne parvient pas à surmonter ses difficultés, notamment en matière d'acquisition des fondamentaux (les statistiques étayent ce point de vue).
Par ailleurs, face aux parents d'élèves, émus des suppressions de postes, et autres fermetures de classes et d'écoles, qui plus est sur notre territoire rural, François Bayrou a rappelé l'importance de l'école dans le maillage territorial, lui, qui ministre de l'Education Nationale, avait été à l'origine d'un moratoire obligeant à l'accord des maires pour la fermeture d'une école.
L'Education Nationale reste une priorité pour François Bayrou, sensible aux difficultés rencontrées par les enseignants, à la désespérance qui règne dans cette corporation, lui qui milite notamment pour la valorisation et réhabilitation du rôle prépondérant tenu par les enseignants, et pour la mise à disposition de moyens significatifs à l'égard de l'instruction.
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