lundi 7 mai 2012

François Hollande, Président de la République.

La Démocratie s'est librement exprimé, et les électeurs français ont majoritairement porté leur suffrage sur le candidat socialiste François Hollande.
Une victoire certes, historique pour la Gauche Française, mais pas aussi franche et massive que les événements, la mobilisation et les médias l'avaient imaginé.
D'autant plus que l'immense majorité des candidats éliminés du premier tour avaient fait valoir leur soutien au candidat PS ; aucun n'appelant à voter pour Nicolas Sarkozy.
Cette majorité, très relative au final, n'en demeure pas moins davantage construite sur un vote de rejet du candidat UMP, que sur un vote d'adhésion franc et massif au Président du Conseil Général de Corrèze. Une victoire d'autant plus relative que plus de 2 millions de personnes ont voté blanc en cette occasion. Un fait historique qui en dit long.
L'état de grâce est fragile, et le Président Hollande n'aura pas droit à l'erreur.

François Hollande a devant lui d'importants défis à relever. Des défis qui appellent du réalisme et de l'exigence. Si j'accorde volontiers le bénéfice du doute républicain à Mr Hollande, dans l'intérêt de notre pays, je n'en demeure pas moins intimement persuadé que le programme socio-économique de ce dernier va nourrir de profondes désillusions au sein de la population.

Des désillusions qui pourraient profondément marquer et diviser notre pays, des désillusions qui pourraient voir naître de nouveaux déçus du socialisme. Car assurément, les français ne sauraient pardonner que les promesses faîtes à coup de milliards d'euros virtuels ne soient pas tenues.

3 commentaires:

  1. Philippe PETIT8 mai 2012 à 09:40

    Il ne peut y avoir d'état de grâce après la victoire de François HOLLANDE, la France n'est plus celle de 1981, elle ne croit plus aux promesses, aux mirages que certains voudraient nous faire croire mais qui sont de moins en moins nombreux. La France et ses représentants politiques sont devenus plus pragmatiques, réalistes et conscients des difficultés existantes et à venir.
    je ne pense pas, non plus, qu'il peut y avoir des désillusions mais peut être le sentiment que maintenant toutes les classes sociales de notre pays vont peut être avoir une écoute attentive auprès du nouvel élu, et je dis bien TOUTES LES CLASSES SOCIALES, sans en privilégier aucune.
    Ce que les Français sont en droit de demander c'est un constat et des décisions justes et objectives pour chacun d'eux. Si notre nouveau Président réussi ce pari, alors les craintes d'un Front National au pouvoir dans 5 ans pourra être enfin écarté. Là est le danger et que chacun qui ne partage pas les idées de l'extreme droite française en prenne conscience maintenant.

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  2. Mathieu CHARVILLAT8 mai 2012 à 11:02

    Philippe,

    Le monde d'aujourd'hui vit dans l'urgence, plus encore, dans l'impatience. Les français, particulièrement les plus fragiles, mais aussi les classes moyennes, sur lesquelles beaucoup repose, sont ceux qui sont le plus dans l'attente de l'espoir d'améliorations rapides de leurs conditions de vie.
    Les classes aisées ne sont jamais les plus impatientes.

    Les français seront attentifs à cela, dans des délais qu'ils souhaitent rapides. Ils seront réceptifs aux réussites ou échecs, mais aujourd'hui, sont remplis d'espoirs, nés de discours grandiloquents.

    Des promesses, importantes et concrètes ont été concédées durant la campagne, beaucoup d'entre elles ne sont pas financées, ou le sont sur la base d'hypothèses de croissance surréalistes. Nous le savons tous.

    Différents analystes, hier sur plusieurs plateaux TV, ont affiché leur scepticisme sur ce sujet.

    A l'heure des défis, des engagements à tenir, où la France va emprunter prochainement des montants records sur les marchés financiers, où la Dette publique va inexorablement s'alourdir, où Mélenchon tient la rue, l'ex-candidat Hollande a-t-il bien regardé, consciemment, la vérité en face ?

    Sa marge de manoeuvre apparaît tout de même réduite.

    Quant à l'extrême droite, j'aurais l'occasion de revenir sur le sujet dans la journée.

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  3. Dans " Le Monde "d'aujourd'hui on évoque la stratégie de l'UMP pour les législatives et le grave danger qui guette la droite républicaine:
    -Soit elle s'allie avec le FN pour sauver un certain nombre de siéges et elle risue l'implosion,les électeurs modérés refuseront de s'engager dans cette voie sucicidaire;
    -Soit elle maintient la digue anti-FN comme elle l'avait fait jusqu'ici et elle s'effrondrera.
    C'est maintenant que les centristes et les modérés de droite doivent prendre leur décision,après il sera trop tard et l'opposition sera constituée par le seul FN

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