jeudi 2 février 2012

Cohérence et Crédibilité : Le Discours de la Méthode.

François Hollande et Nicolas Sarkozy ont tour à tour bénéficié de l'impact médiatique nécessaire pour faire valoir des esquisses de projets. Si Hollande a illusionné enflammé la salle du Bourget, totalement acquise à sa cause, Sarkozy, en dépit d'une relative pugnacité, a majoritairement déçu avec quelques annonces qui n'ont pas séduit l'opinion.
Pour François Bayrou, dans un cas comme dans l'autre, c'est l'impasse au bout du chemin.
Le Président du MoDem, au cours d'une conférence de presse qui s'est tenue le 1er Février a stigmatisé "le manque de cohérence de Nicolas Sarkozy et de logique et de crédibilité de François Hollande".
François Bayrou  dénonce le mensonge de Nicolas Sarkozy qui annonce la création de deux impôts supplémentaires, alors même que ce dernier s'était engagé à ne pas le faire, plus la TVA sociale.
Par ailleurs, le béarnais s'insurge contre "la course à l'abîme" qu'implique le programme du PS et sa course aux dépenses nouvelles.
"On ne peut pas rééquilibrer les budgets sans que l’État, en tout cas la dépense publique au sens large, fasse des économies. Je vous le dis clairement : il est une illusion de prétendre qu’on puisse dans la situation de la France aujourd’hui créer 60 000 postes d’enseignants, 5000 postes dans la police, la justice, la gendarmerie, 150 000 emplois jeunes, et revenir à la retraite à 60 ans, même partiellement, et augmenter nombre d’allocations (25 % d’augmentation de l'ARS)".

L'endettement était au coeur de la campagne Bayrouiste de 2007, il est toujours au centre de ses préoccupations. François Bayrou réaffirme de façon dogmatique que le premier rôle de l'Etat est de bien gérer. "Car le surendettement de l’État, c’est la même chose et aussi difficile à porter que le surendettement des ménages que tant de Français connaissent. Et de faire cette remise en ordre sans tout casser, sans effrayer les Français, en sachant que ce sera supportable et que cette remise en ordre ne portera pas atteinte ni à la santé économique du pays ni à la justice sociale."

Face aux mensonges et au bilan de Nicolas Sarkozy ; face au manque de crédibilité de François Hollande, le président du MoDem propose une vision d'avenir, empreinte de pragmatisme et de Vérité, celle là qui doit faire prendre conscience des réalités dans lesquelles notre pays se trouve, et dont les ennemis identifiés sont le "surendettement et le chômage".
Donner un avenir à notre pays, c'est déjà ne pas se voiler d'illusions démagogiques et s'unir solidairement pour, ensemble, conduire les efforts nécessaires à la reconstruction. La politique qui devra être mise en oeuvre devra être globale, précise, dont les résultats doivent être quantifiables et vérifiables dans le temps. C'est une dynamique qui doit s'appuyer sur trois leitmotiv essentiels, qui sont la base de toute reconstruction :
  • remettre en ordre les finances de la France.
  • reconstruire la France qui produit qui est la clé de toute reconstruction durable.
  • faire du droit à la meilleure éducation du monde, à une très bonne recherche, la clé de voûte de cette reconstruction.
Des mots pour certains. Un message clair, compréhensible de tous, en vérité. Surtout, pas de promesses intenables, ni catalogue démagogique ; simplement, un retour à l'essentiel des matières premières nécessaires à toute reconstruction.
"Les mauvais jours finiront". avait conclu François Bayrou, au terme de son livre 2012, Etat d'Urgence. J'ai foi en ce projet qui me parle et que je vous propose de découvrir en détail au lien suivant :



Parce qu'à la Vente de Rêve, je préfère nettement le Don de l'Espoir.

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